L'arriviste
Publié le 18/12/2018
Extrait du document
« 1.1. Balzac suit scrupuleusement le déroulement de l'enterrement ; il relate minutieusement ? la levée du corps, ? le convoi, ? l'office funèbre ? l'inhumation proprement dite. Il use d'un vocabulaire réaliste, choisit les termes conventionnels comme "bière", "char", nous précise même les titres des psaumes lors de l'office religieux, le "Libera", le "De profundis", et ne nous épargne pas le bruit sourd des pelletées de terre" sur le bois du cercueil. 1.2. Mais dans cet extrait d'autres situations ou attitudes conventionnelles prennent une tonalité parodique et même odieuse, révèlant la misère et l'abandon dont le père Goriot est victime. Le rôle de Christophe ? personnage nécessaire représentant la réalité conventionnelle de tout enterrement ? l'éloge funèbre (sincérité ou stéréotype ?) ? sinistre parodie des condoléances révèlant l'absence de la famille présence de l'argent => enterrement expédié (gradation) ? normale (?), professionnelle : fossoyeurs (convention du pourboire) ? professionnelle et anormale chez les "gens du clergé" (périphrase à commenter !) ? Balzac se livre même à quelques intrusions, commentaires généraux sur la situation du clergé. 1.3. Certaines précisions réalistes, mais aussi symboliques, accentuent encore l'atmosphère sordide de cet enterrement.. »
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