L'argent - La condition humaine - La religion - Paris et la province dans Bel-Ami de Maupassant

Espoir ou pessimisme ? Pour échapper au vertige d’une identité perdue, quelles solutions s’offrent à l’homme ? S’en évader ? Espérer un progrès ? Le divertissement se révèle illusoire. L’amour (cf. p. 84) n’est que fugace. L’art et la littérature ne sont que vanité : Duroy est en proie à l’angoisse de la page blanche (I, 3) et si sa plume s’assouplit par la suite, il n’est plus jamais montré en train d’écrire - seule, Madeleine y prend un plaisir réel (cf. ci-après) ; quant à la peinture, elle est présentée dans ce monde comme un pur objet commercial (I, 6) ou de dérision (II, 7). Le voyage en revanche semble apporter un épanouissement : Duroy est sensible à la splendeur du Midi et retrouve une certaine authenticité en Normandie. Au-delà de l’affirmation provocante pour se rassurer après le sermon de Varenne (« Comme c’était bon, la réalisation des espérances », p. 139) et au-delà de la satisfaction que ressent le héros lors de sa consécration finale