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L’analyse du texte : l’incipit de l’Assommoir.

Publié le 01/02/2024

Extrait du document

« Les origines du roman de l’Antiquité au Moyen-âge L’ère médiévale est marquée de guerres ainsi la chanson de geste raconte les exploits des chevaliers, notamment « la chanson de Roland » : c’est poésie versifiée qui raconte les exploits et l’amour noble des chevaliers, elle avait une visée morale, éducative. « L’épopée » règne pendant l’Antiquité, c’est un produit des poètes et des jongleurs, elle est caractérisée par la présence de la philosophie.

Avec l’Antiquité et le Moyen-âge, on note les prémices du roman, qui est distingué par sa longueur, la multiplicité des personnages, le bourdonnement des voix narratives ce qui engendre un enchevêtrement des récits narratifs. Le roman se sert de la fiction pour dépeindre la réalité, lorsqu’on lit un roman, on s’identifie autrement dit, en plongeant dans les chapitres constituant notre roman « l’assommoir », on partage avec le personnage sa souffrance sous l’impact de la catharsis qui exerce une purification de l’âme par l’intermédiaire de la peur, la mort auxquels subissent les personnages. Analyse d’un extrait du chapitre I I plan d’analyse : Situer le passage. Caractériser Dégager les mouvements et les axes. Les axes : commentaire composé Les mouvements : une explication linéaire. Il s’agit de l’incipit du roman « L’assommoir » qui fait partie des « Rougon-Macquart.

Il a une fonction de présenter l’héroïne, l’incipit inscrit une sorte de contrat de lecture avec le lecteur, il suscite la curiosité de lecture.

L’incipit a une fonction programmative : elle programme ce qui va passer, une fonction d’exposition : il annonce les éléments de l’intrigue. Une fonction descriptive : c’est le début du roman. C’est un texte narratif descriptif qui nous présente une femme délaissée, qui vit solitaire en crise, elle vit seule dans une chambre c’est une technique inhérente au roman naturaliste, elle vit au quartier Bon-cœur, cette appellation a un aspect ironique. L attente est longue, l’acte d’attente est antérieure « avait attendu ………………… ;; » c’est l’entrée in médias res. L’indication spaciale, la malle de Gervaise, une expression péjorative qui renseigne sur la petitesse de la chambre, l’espace dans le roman naturaliste est particularisé par la promiscuité, La présentation d’une femme solitaire, chagrinée, victime d’une souffrance morale et psychique. Quant au deuxième mouvement, c’est une description détaillée de la chambre de Gervaise. Grosso modo, nous sommes face à deux mouvements : a- Premier mouvement :Description de Gervaise : une femme en crise. b- Deuxième mouvement : Description de l’espace où elle vit. Le 1-10-2019 L’analyse du texte : l’incipit de l’Assommoir. Il s’agit de l’incipit de l’Assommoir, roman de son écrivain « Emile ZOLA », nous sommes vis-à-vis un texte narratif descriptif, une entrée in medias res qui consiste à présenter le personnage « Gervaise », une situation de Gervaise en crise et de malaise. Le texte en présence s’appuie sur deux mouvements : le premier va du début ……….les deux tiers de la pièce.

Solitude, souffrance et désarroi de Gervaise. Quant au deuxième mouvement, il s’étale sur le reste du texte : Description panoramique symbolique et prémonitoire de la chambre. Premier mouvement : Gervaise en crise. La présentation du personnage dans un état de crise, de chagrin.

Le plus que parfait inscrit l’action dans l’épaisseur de l’antériorité.

(avait attendu). L’attente est très longue, une entrée en action in medias res vu l’usage du plus que parfait. L’apparition de l’héroïne dès le début, un personnage axial, le narrateur nous invite à la présentation du personnage de Gervaise , de par un ensemble de caractérisants dysphoriques : (larmes, fiévreuse, la poétique des larmes). L’hyperbole, une figure d’insistance(trempée de larmes) .

Le narrateur est extra diégétique omniscient, a recours à l’analepse pour nous convier au passé malheureux de Gervaise et pour expliquer le présent morose et abyssal du couple.

L’italique est un indice pour témoigner de la dimension réaliste et naturaliste de la diègèse « Veau à deux têtes, Grand-Balcon » Notant que la femme qui regarde par la fenêtre est un leitmotiv qui revient dans les romans réalistes et naturalistes (Le cas de Gervaise, Madame Bovary). Un jeu sur l’être et le disparaitre, un jeu entre lumière et ténèbres, d’antonymes, l’oxymore, un jeu subtile sur les oppositions (lumière, ténèbres) pour instaurer un conflit entre le personnage et l’univers qui l’entoure. Nous passons de la focalisation zéro à la focalisation interne. Une deuxième sous mouvement : (quand Gervaise se réveilla) Le narrateur a élidé une partie.

Le passage du plus que parfait au passé simple instaure une vitesse narrative, une précipitation ; l’indicateur (5heures) nous renseigne sur l’inquiétude du personnage.

(raidie, sanglots) traduit la souffrance.

(Lantier n’était pas rentré, décocher) une conclusion finale, deux négations a une valeur privative et des carctérisants négatifs pour corroborer la trahison de Lantier. Deuxième mouvement : description symbolique de la chambre Le narrateur décrit l’espace misérable qui rime avec la détresse de Gervaise, il y a le passage à la focalisation interne pour décrire la malle de Gervaise, il y a l’insistance sur la description symbolique. La description détaillée minutieuse vise à créer un effet réelle, technique inhérente au roman naturaliste, elle sert à inscrire les faits dans le réel. A l’instar d’un cameraman, le narrateur zoome sur la chambre pour faire une description détaillée.

Il se sert de sa caméra-stylo pour zoomer sur la chambre, une description péjorative pour témoigner la petitesse de la malle. Un lieu marqué par la saleté, l’aspect vestimentaire de Lantier traduit sa saleté « le chapeau » qui une valeur métonymique, il renvoie à un homme vide.

C’est une femme qui vit un vide sentimental.

Le mot « zinc » renvoie à Coupeau « tendre » .

Malgré tout cela, la tendresse de Coupeau va remplir ce vide délaissé par Lantier. « La belle chambre » il y a le recours la métalepse narrative, un commentaire à valeur péjorative, ironique pour établir (un va et vient entre le narrateur et la narrataire, le lecteur adresse interpellation, elle vise à impliquer le lecteur dans l’espace. Ici une vision ironique et sarcastique, la mise en déraison, la technique inhérente du roman naturaliste.

Il se sert de sa caméra-stylo pour changer de direction et pour focaliser sur les deux enfants, la description se fait du général au particulier.

A l’instar d’un peintre, le narrateur peint la paix qui règne sur les enfants.

Le narrateur est omniscient, il a présenté rapidement les enfants, après la description de scène enfantine, il se focalise sur Gervaise.

Une structure en spiral qui commençait par l’attente de Gervaise ; une femme en cercle entouré par un milieu dérangeant, il incarne le sort d’une femme chagrinée. C’est un texte qui se termine en se mordant la queue. Il y a des indices qui augurent le mauvais sort réservé à Gervaise.

« le trottoir » , indice.

Elle va devenir une femme de trottoir. Le 8-10-2019 Le roman au XVI siècle C’est un siècle de l’humanisme, le XVI siècle est un dépassement des guerres de l’anarchie du Moyen-âge. Instauration des voies de la modernité avec la Renaissance, on a rendu hommage à l’homme, en parallèle, on a inventé l’imprimante, un siècle fondateur. François Rablet le premier écrivain du roman en prose, avec une longue française.

Il réserve des pages pour décrire un personnage gourmand. Il y a les gémonies de la poésie et cela on le remarque avec la pléiade : un groupe de poètes = une constellation de grands poètes qui se sont mis d’accord d’écrire sur la langue à valeur tragique. Ronsard Du Bellay Jodelle Etienne Baïf Garnier Ronsard s’est inspiré de l’italien Pétrarque, il a dédié des poèmes à Cassandre Jodelle et Garnier ont écrit des pièces théâtrales. Jodelle a écrit la première pièce théâtrale en cinq actes « Cléopâtre Captive ».

La mise en scène de l’Histoire. L’analyse d’un extrait du deuxième chapitre Le texte en présence est tiré du chapitre 2 de « l’Assommoir » après le départ de Lantier et la scène du lavoir. Gervaise rencontre Coupeau un ouvrier zingueur de l’Assommoir du père Colombe pour lui confier son idéal et son projet d’avenir.

Gervaise incarne l’héroïne tragique, elle est victime des forces exterieures. Deux axes sont à relever dans ce texte. a- Les désirs de Gervaise dans un milieu vil et dégénéré. b- Description de l’Alambic et arrêt sur le monde ouvrier. Le 16-10-2019 Analyse de l’extrait du deuxième chapitre Le texte nous trace une rencontre amoureuse dans un lieu misérable, ses désirs témoignent la modestie, ce sont les rêves qui traduisent la prolepse. C’est un discours qui reflète la peur de Gervaise, le narrateur se sert de celui-ci pour nous faire part des forces intérieures, le texte vacille du discours direct au discours indirect. On a parlé de rêves, il n y a pas d’harmonie entre le rêve et le milieu qui l’entoure.

Gervaise incarne l’image de l’héroïne tragique, il y a le va et le vient entre le présent et le futur, c’est une scène d’aveu dans un milieu alcoolique, c’est l’anticipation de l’avenir, les aveux d’une héroïne tragique, Nana va devenir fleuriste,.... »

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