L'albatros de Charles Baudelaire
Publié le 23/11/2013
Extrait du document
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subvenir à ses besoins de se lancer dans la critique d’art et s’impose rapidement comme maître du genre.
Il fera deux tentatives de suicide en 1845 en disant : « Je me tue parce que je suis inutile aux autres et dangereux à moi-même.
Je me tue parce que je me crois immortel et que j’espère … ».
En 1847, Baudelaire découvre l’œuvre d’Edgar Poe, auteur symboliste anglais du début du XIXe siècle, auteur qu’il admire et qu’il traduira en français.
En 1850, la situation se corse : il est très endetté et les symptômes de la syphilis se font ressentir.
Il continue néanmoins ses activités de critique et de poète.
Il publiera notamment en 1855 la première version des Fleurs du mal, composé alors de 18 poèmes.
En 1857, il complète ce recueil de toutes les poésies écrites depuis 1840.
La même année, des poursuites sont entamées contre le poète pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs.
Suite au célèbre procès des Fleurs du mal, il doit payer une amende et doit enlever de son recueil six poèmes.
Le 10 avril 1859 paraît l’Albatros dans la Revue française.
Criblé de dettes, usé par la drogue et la syphilis, Baudelaire quitte Paris pour Bruxelles.
Fortement déçu par cette nouvelle terre d’accueil, il écrira le pamphlet « Pauvre Belgique ! ».
Il écrira à Manet : « Les Belges sont bêtes, menteurs et voleurs.
J’ai été victime de la plus effrontée supercherie.
Ici, la tromperie est une règle et ne déshonore pas.
(…) Ne croyez jamais ce qu’on vous dira sur la bonhomie belge.
Ruse, défiance, fausse affabilité, grossièreté, fourberie, oui … ».
Dès 1865, sa maladie s’aggrave.
Il devient progressivement paralytique.
Il est rapatrié à Paris où de nombreuses figures du siècle lui rendent visite : Sainte-Beuve, Théodore de Banville, Leconte de Lisle, … Il décédera finalement le 31 août 1867 dans les bras de sa mère.
Contexte socio-historique de l’époque Baudelaire assiste à la naissance de la Monarchie de juillet : la bourgeoisie retrouve ses prérogatives, perdues lors de la Restauration alors que la jeune génération, qui s’est battue pour cette Monarchie, se sent flouée, éprouve un sentiment d’échec et de frustration.
L’insuffisance du régime de Louis-Philippe en matière de démocratie aboutit à la révolution de 1848.
Baudelaire y participe, mais moins par véritable conviction politique que mû par un sentiment de révolte personnel.
En effet, son beau-père, le général Aupick, était monarchiste et Baudelaire s’est surtout insurgé contre cette figure du beau-père qui lui a dérobé l’amour maternel.
La Révolution de 1848 amène la seconde République qui sera de courte durée puisqu’en 1851 survient le coup d’état du général Napoléon Bonaparte.
L’œuvre L’œuvre initialement parue le 25 juin 1857 comportait cinq sections : respectivement Spleen et Idéal, Le vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort.
Comportant au départ 100 poèmes, 35 sont par la suite.
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