LA Transparence et l’Obstacle : ROUSSEAU LU PAR JEAN STAROBINSKI
Publié le 10/09/2018
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ROUSSEAU LU PAR JEAN STAROBINSKI
En 1958, Jean Starobinski publie aux éditions Gallimard un essai qui fera date, intitulé Jean-Jacques Rousseau : la Transparence et l’Obstacle. fl y relit toute l’œuvre du philosophe des Lumières, ses essais aussi bien que ses romans ou ses écrits autobiographiques, au prisme de l’opposition fondamentale entre transparence et obstacle : \"Rousseau désire la communication, la transparence des cœurs ; mais il est frustré dans son attente, et, choisissant la voie contraire, il accepte - et suscite - l'obstacle, qui lui permet de se replier dans la résignation passive et dans la certitude de son innocence\" (Avant-propos).
Les analyses de Starobinski trouvent un écho étonnant dans Le Chercheur d’or de Le Clézio : on a déjà noté le rousseauisme qui affleure dans ce texte, mais on peut encore constater que La Transparence et l’Obstacle semble écrit pour lui. Ainsi, pour commenter l’épisode du \"peigne cassé\" des Confessions,
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- JEAN STAROBINSKI, Jean-Jacques Rousseau, La Transparence et l'Obstacle
- Jean Starobinski : « Rousseau désire la communication et la transparence des coeurs ; mais il est frustré dans son attente, et, choisissant la voie contraire, il accepte et suscite l'obstacle, qui lui permet de se replier dans la résignation passive et dans la certitude de son innocence. »
- Dans l'avant-propos de Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l'obstacle, Jean Starobinski écrit : « Rousseau désire la communication et la transparence des coeurs ; mais il est frustré dans son attente, et, choisissant la voie contraire, il accepte et suscite l'obstacle, qui lui permet de se replier dans la résignation passive et dans la certitude de son innocence. » Vous expliquerez ces réflexions en les illustrant d'exemples précis empruntés aux quatre premiers livres des Confess
- Jean Starobinski, dans La Transparence et l'Obstacle, écrit à propos du souvenir dans Les Confessions : « Le souvenir se présente souvent comme une émotion plus intense, il possède une acuité beaucoup plus bouleversante que l'impression originale. C'est pourquoi le passé, loin de s'estomper dans la mémoire, s'y amplifie et gagne une résonance plus profonde. » Vous commenterez et justifierez ce point de vue.
- TEXTE D’ETUDE : Jean-Jacques Rousseau, Emile ou De l’Education, 1762, chapitre III