La satire dans Madame Bovary

« d'Hippolyte, au contraire, il aggrave sa situation.

[Incarnation de l'échec dans tous les domaines]      M. Homais est l'exemple même de celui qui croit et qui dit tout savoir.

Il est imbu de lui-même.

C'est un pédant.

Par ailleurs, sa réussite sociale à la fin du roman est une façon pour Flaubert de critiquer une société qui ne reconnaît que les incompétents : c'est donc également une critique de la société dans laquelle Flaubert vit.                                                                                                                          Rodolphe est le type même du séducteur. Quand il fait sa déclaration à Emma, il ne se soucie pas de se trouver ou non dans un cadre approprié et lui fait un discours tout droit sorti de romans romantiques, preuve que ses sentiments sont feints.

Il lui offre ce dont elle a envie, c'est-à-dire une déclaration digne de ses romans, pour parvenir à ses fins.

L'entrelacement des discours des hommes politiques et du président de jury des comices et du discours de Rodolphe (discours politique / discours amoureux) est ironique car on a l'impression que l'un répond à l'autre.

Ce qui crée des situations de comique verbal permettant au narrateur de dénoncer l'imposture de Rodolphe.

[Satire du romantisme]                                               C'est dans la description du monde aristocratique durant le Bal à la Vaubyessard que se trouve la satire de l'aristocratie de l'époque.

Les conversations surprises par Emma évoquent la vie oisive de la haute société et les sujets stéréotypés abordés par les invités, tels que la grosseur des piliers de Saint-Pierre ou le Colisée au clair de lune.

[Évocations d'un banal affligeant]. »