LA REVUE BLANCHE (Histoire de la littérature)
Publié le 01/12/2018
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REVUE BLANCHE (la) [1889-1903]. Revue de littérature, d’art et d’idées, la Revue blanche eut l’ambition de s’ouvrir à tous les talents. Elle est fondée à Liège (1889) par un groupe de jeunes gens français et belges : J. Hogge, A. Jeunhomme et les frères Leclercq auxquels se joindront plus tard les frères Natanson dont le rôle, aussi bien éditorial que financier, fut considérable. Transférée à Paris à partir de la troisième série (au printemps 1890), la revue obtient un succès assez rapide qui s’accroît avec les années : on passe de 2 500 exemplaires en 1891 à plus de 10 000, dix ans après. La Revue blanche s’étoffe alors, surtout avec la nouvelle série, en fait la quatrième, lancée en 1891. Elle s’enrichit aussi de nouveaux talents venus du défunt Banquet : F. Gregh, M. Proust et Léon Blum qui finira par remplacer le critique littéraire attitré (et secrétaire de rédaction), Lucien Muhlfeld. Blum sera lui-même remplacé par A. Gide (1900). C’est vers 1898 que la revue s’engage dans l’affaire Dreyfus : les rédacteurs s’attaquent à l’antisémitisme régnant et se battent pour le capitaine [voir Affaire Dreyfus]. La Revue blanche mourra malheureusement de certaines difficultés financières et de l’absence d’une véritable politique éditoriale.
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pendant dix ans la réussite de la Revue blanche.
[Voir
aussi REVUES LIITÉRAIRES).
BIBLIOGRAPHIE L'ouvrage essenliel est celui d'A.
B.
Jackson, la Revue blan
che ( 1889-1903), Mi nard, Lettres modernes, 1960.
A.
PRElSS.
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