La querelle des anciens et des modernes
Publié le 12/02/2015
Extrait du document
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Nous allons d'abord parler de la querelle italienne au XVIe et surtout française au XVIIe siècle.
Puis nous
parlerons des suites de la querelle française se déroulant au XVIIIe siècle, sous le nom de "Querelle d'Homère",
et enfin nous montrerons les équivalents de la querelle littéraire dans les autres domaines artistiques, la
peinture et la musique.
I) La première " querelle" à proprement parler se déroule durant la Renaissance italienne au XV et XVIe siècle,
(c'est en Italie que débute la Renaissance).
Des auteurs ,comme Lancelotti, critiquent le parti des Anciens, les
"Hoggidiani" qui serait de déprécier l'époque Moderne et lui préférer les temps passés => Célébration du temps
présent.
Le français Rampalle adaptera en France son oeuvre au sujet des Anciens en 1641 sous le nom
de L'erreur Combattue.
La querelle italienne, selon Marc Fumaroli, ressemble cependant davantage à un
"championnat" entre les différentes disciplines pour les départager, comme ça été le cas avec le Paragone
(comparaison, débat), au XVe siècle.
Michel Ange et de De Vinci avaient par exemple écrit chacun un traité sur
une discipline qu'il estimait supérieur : Michel Ange la sculpture et De Vinci avec la peinture.
La défense des Anciens est qu'ils se sentent d'avantage ancrés dans la République des Lettres que dans une
nation en particulier, et donc dans l'usage du latin et de l'étude des Anciens.
L'argument parfois utilisé pour
confondre les Anciens a été de les assimiler à la scolastique ( discipline très dogmatique raillé par Rabelais,
associant philosophie gréco-latine et religion chrétienne) ce qui les décrédibilisait.
Cette querelle a également des échos en France, et ce avant son commencement officiel (en 1687 avec Charles
Perrault).
En France, les Anciens et les Modernes, se disputent les faveurs du Régent (Mazarin), puis du roi Louis XIV.
La République des Lettres est en France incarnée par "une constellation d'Académies" royales.
Les anciens ou
les "Classiques" prennent progressivement du pouvoir sur ces institutions.
Dans son Art Poétique publié en 1674, Nicolas Boileau, figure emblématique des classiques, définit les règles
qui doivent régir, notamment le théâtre: avec par exemple la règle des 3 unités (temps, action, lieu), de
bienséance et de vraisemblance.
( Le parangon des tragédies classiques sera plus tard Racine).
Les pièces ne
respectant pas ces règles sont sévèrement critiquées, comme cela a été le cas à la création du CID de Corneille
en 1637.
Il était reproché a cette pièce de mélanger les genres (c'est une tragi-comédie selon Corneille : début.
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