La puissance anonyme du dieu Capital : Quatrième partie, chapitre II (Germinal de Zola)
Publié le 20/11/2012
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On peut invoquer une raison supplémentaire qui explique la gêne de Maheu. Etienne vient de menacer: si la Compagnie n'accepte pas les conditions de ses ouvriers, celle-ci devra en tirer toutes les conséquences. Par son luxe, le salon en impose aux ouvriers. M. Hennebeau est un nanti, qui vit dans un confort tel qu'il leur est difficile d'admettre qu'on oppose à leur demande une fin de non-recevoir. Les délégués viennent « réclamer leur part, au milieu du bien-être«, comme il est dit juste avant cet extrait. La réponse de Hennebeau se veut lénifiante. Juge et partie à la fois, Hennebeau commence par déclarer que son statut est celui de ses ouvriers : salarié comme eux, il ne détient aucun pouvoir de décision. Son rôle est de transmettre les ordres supérieurs, qu'il a le devoir de faire exécuter. C'est d'ailleurs en homme de devoir qu'il a mené la discussion depuis le début de l'entrevue...
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