La princesse de cleves aveu
Publié le 19/06/2021
Extrait du document
Au 17eme siècle, les genres littéraires nobles étaient la poésie et le théâtre mais l’écriture romanesque a commencé son développement notamment grâce à Madame de Lafayette qui écrira des romans à la fois psychologiques et historiques. Elle publiera La Princesse De Clèves en 1678 ou elle raconte l’histoire d’une jeune femme tiraillée entre la raison et la passion. Elle épousera le Prince de Clèves mais se rendra compte qu’elle a des sentiments pour un autre homme. Dans ce passage la Princesse décide de faire un aveux à son mari. Dans quelle mesure cet aveu est-il tragique ? Nous allons voir dans le premier mouvement de la ligne bla a la ligne bla l’aveu de la princesse, ensuite dans le deuxième mouvement de la ligne tel a tel la description du Prince, et enfin dans un dernier mouvement de tel ligne a tel ligne la réaction du Prince. D’abord le texte est amorcé par une interjection « eh bien » ligne 1 précédé d’un tiret et suivi du verbe en incise « répondit elle ». Ce qui montre que les paroles de la princesse sont restituées au discours direct. C´est ce qui donne dès le début une dimension théâtrale a l’extrait. La scène est emprunte de pathétique comme le montre le gérondif « en se jetant a ses genoux ».La Princesse cherche à susciter la pitié de son mari. Cette expression peut nous rappeler une didascalie et contribue à ajouter une dimension théâtrale à ce passage. Puis a la ligne 2 on peut lire «Je vais vous faire un aveux que l’on a jamais fait à son mari » le futur proche et la subordonnée relative introduise l’aveu à venir et l’adverbe de négation montre que les prochain propos de la princesse sont exclusifs. A la ligne 2 on peut lire « « la tournure impersonnelle de concession il « est vrai que » confirme les craintes du mari mais la princesse fera l’aveu d’une manière détournée. « j’ai des raisons de m’éloigner de la cour » est un euphémisme pour ne pas nommer les sentiments éprouver pour le Duc de Nemour. Ensuite dans la phrase « je veux éviter les périls ou se trouvent quelque fois les personnes de mon âge » le terme péril est au plusieurs se qui connote la multiplicité des dangers c’est également un détour pour designer l’amour et c’est conforme à la règle de bienséance. La jeune femme prouve a son époux que la culpabilité revient davantage aux dangers de la vie mondaine qua sa propre conduite qui a été irréprochable. Ensuite dans la phrase « je n’ai jamais montre nul marque de faiblesse et je n’en craindrai pas d’en laisser paraitre » a la ligne 3 avec les deux propositions négatives la princesse affirme avec insistance son innocence. « si vous m’aviez laisser la liberté de me retirer de la cour ou si j’avais encore madame de Chartres pour m’aider à me conduire » LIGNE BLABLA nous avons ici deux subordonnées circonstancielles de conditions coordonnées par la conjonction « ou » montrent le besoin de solitude et souligne la déploration de l’absence maternelle. Nous poursuivons avec « quelques dangereux que soit le parti que je prends » ligne blabla est une subordonnée concessive qui nous montre qu’elle a conscience des risques d’une tel démarche mais aussi sa détermination et son courage de se confesser et c’est également une manière de se montrer noble et digne de son mari comme l’indique la phrase « je le prend avec joie pour me conserver digne d’être a vous » ligne blabla le complément circonstanciel de joie amplifie humilité de la princesse.
«
plusieurs se qui connote la multiplicité des dangers c’est également un détour
pour designer l’amour et c’est conforme à la règle de bienséance.
La jeune
femme prouve a son époux que la culpabilité revient davantage aux dangers de
la vie mondaine qua sa propre conduite qui a été irréprochable.
Ensuite dans la
phrase « je n’ai jamais montre nul marque de faiblesse et je n’en craindrai pas
d’en laisser paraitre » a la ligne 3 avec les deux propositions négatives la
princesse affirme avec insistance son innocence.
« si vous m’aviez laisser la
liberté de me retirer de la cour ou si j’avais encore madame de Chartres pour
m’aider à me conduire » LIGNE BLABLA nous avons ici deux subordonnées
circonstancielles de conditions coordonnées par la conjonction « ou » montrent
le besoin de solitude et souligne la déploration de l’absence maternelle.
Nous
poursuivons avec « quelques dangereux que soit le parti que je prends » ligne
blabla est une subordonnée concessive qui nous montre qu’elle a conscience
des risques d’une tel démarche mais aussi sa détermination et son courage de
se confesser et c’est également une manière de se montrer noble et digne de
son mari comme l’indique la phrase « je le prend avec joie pour me conserver
digne d’être a vous » ligne blabla le complément circonstanciel de joie amplifie
humilité de la princesse .
A la ligne tel nous pourrons lire « je vous demande
mille pardon » c’est une hyperbole qui montre que la princesse implore le
pardon de son mari avant d’exprimer son aveu par la périphrase «des
sentiments qui vous déplaisent » et par la litote « du moins je ne vous déplairai
jamais par mes actions », Nous avons ici un chiasme qui montre le contraste
entre sentiments et actions.
Dans les lignes 8, 9 et 10 nous avons l’emploi de
l’impératif présent et dune superlatif de supériorité l’accent est mis sur le
respect que porte la princesse pour son mari.
Enfin pour ce mouvement la
princesse appelle à la clémence de son mari elle utilise trois impératifs dans
une gradation ascendante.
Elle se montre dans une position de supplication
« conduisez moi ayez pitié de moi aimez-moi »
Pour le deuxième mouvement on remarque que monsieur de Clèves reste
prostré devant le discours de sa femme nous avons une description grâce au
plus que parfait « était demeure » « n’avait pas songe » et grâce au
complément circonstanciel de temps pendant tout ce discours.
Ensuite dans la
seconde phrase complexe de ce paragraphe nous avons trois subordonnée
circonstanciel de temps, la narratrice adopte un point de vue interne c’est celui
du prince pour mettre en valeur la beauté de la princesse « Quand elle eut.
»
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