la polygamie
Publié le 06/03/2024
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EXPOSE
Thème : La Polygamie
Classe : 4ème F
Introduction :
Le Tiers-monde est dominé par les différents impérialismes, au cœur
même de ces différentes composantes, une partie de la population est
largement opprimée : les femmes.
En effet, leur situation est peu enviable ; car elles sont opprimées par les
servitudes sociales - ou plutôt masculines - à quoi s’ajoute tout le fardeau
impérialiste.
La lutte des femmes pour l’obtention de conditions de vie
meilleures étant un mouvement universel, dans l’ensemble les femmes
africaines l’accueillent avec empressement.
I.
Les écrivaines africaines face à l’image de la femme dans la
société africaine :
La littérature féminine africaine, plus précisément d´expression française
est bien jeune, car elle n´a que l´âge des Indépendances des pays
africains francophones, lesquels, pour la plupart, accèdent à cette
souveraineté dans les années 1960.
Toutefois, en 1956, on peut
remarquer déjà que Marie-Claire Matip publie N´gonda.
Ladite littérature
n´est pas restée en marge des différents mouvements politiques et
sociaux.
À partir des années 1970, le continent noir connaît une éclosion
d´écrivains femmes sous la plume desquelles on pourrait lire différents
sujets dépeignant non seulement la condition de la femme, mais aussi
décrivant les différents bouleversements sociaux d´après les
Indépendances.
Au nombre de ces femmes écrivains, nous pouvons citer
Mariama Ba (Une si longue lettre), Aminata Sow Fall (Le Jujubier du
patriarche), Werewere Liking (L´amour-cent-vies) etc...
Aussi différentes
les unes que les autres, les formes d´écriture, de style, de thèmes
abordés relatent les faits sociaux avec acuité.
Au nombre de ces écrivains femmes qui, partant souvent de leurs
diverses expériences au foyer, prennent la parole et décrivent leur propre
vie, s´illustre de si fort belle manière Mariama Bâ.
Née en 1929 au
Sénégal et élevée dans un milieu musulman traditionnel, son roman
épistolaire Une si longue lettre l’a propulsée au-delà des frontières
africaines en traitant d´un style aigre-doux la condition de la femme.
Dans cette œuvre, Mariama Bâ pointe la polygamie, dénonce la forte
dominance des hommes, les sujets cruciaux qu´attaque le mouvement
des femmes des années 70.
Au-delà de la femme, c´est la société qui est
peinte avec ses problèmes récurrents.
II.
La femme dans l’œuvre de Mariama Ba « Une si longue
lettre » :
Une si longue lettre est, par son titre-même, un hommage rendu à
l’écriture féminine.
Il n’est donc pas étonnant si le roman soulève plus
particulièrement des problèmes de la femme en tant que mère et en tant
que fille.
La narratrice fait du temps du veuvage de la femme une période
de bilan et de lucidité cruelle sur l’homme et la société.
Le temps devient
un temps de la maturité des consciences et non plus un temps astral,
historique et rigide qui conduit les hommes sur la ligne droite de leur
destin subi.
Aussi, le personnage de Ramatoulaye de Mariama Bâ est
l’exemple même de l’Africaine que l’on pourrait dire moyenne (de là son
exemplarité), mise en situation d’être victime (ainsi que sa plus proche
amie) et réussissant à modifier sensiblement la situation, sinon à la
renverser complètement, à force d’effort, de réflexion, de courage et de
pragmatisme; car c’est dans le rapport pratique, concret au monde
environnant, que les Africains trouvent le moyen d’affirmer leur existence
individuelle et solidaire.
La perspective ici est féministe au sens où elle
crée un fort courant de sympathie à l’égard des femmes, à l’égard de
cette femme particulière en tout cas, mais suffisamment bien choisie pour
ne pas avoir l’air exceptionnelle.
III.
La Polygamie
La polygamie est une pratique courante dans de nombreuses cultures, en
particulier en Afrique.
Dans "Une si longue lettre", Modou Fall décide de
prendre une seconde épouse, Binetou, alors qu'il est déjà marié à
Ramatoulaye depuis plus de vingt ans et qu'ils ont douze enfants
ensemble.
Cette décision bouleverse la vie de Ramatoulaye et de ses
enfants et les oblige à reconsidérer leur relation avec Modou.
Mariama Ba utilise la polygamie pour explorer les thèmes de la tradition,
des valeurs culturelles et du rôle des femmes dans la société.
Elle montre
comment la pratique de la polygamie peut être humiliante pour les
femmes, les plaçant dans une position de rivalité, de jalousie et de
soumission.
Elle critique également l'idée selon laquelle la polygamie est
une pratique acceptable, même si elle est socialement et culturellement
légitime dans de nombreuses cultures.
Dans Une si longue lettre, on voit que le système du mariage musulman
n’est pas favorable à la femme parce qu’il encourage la polygamie.
Le
mariage représente bien des choses dans certaines sociétés africaines
telles que celles du....
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