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LA POÉSIE LYRIQUE AU MOYEN AGE

Publié le 12/12/2011

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Le châtelain de Coucy prit part à la quatrième croisade, pendant laquelle il mourut (1203). On a de lui des chansons où il regrette. sur un ton de douce mélancolie " la dame '' qu'il a laissée en France. Conon de Béthune (mort en 1220) était, avec Chrestien de Troyes, à la cour de Marie de Champagne. Il chantait comme lui des poésies courtoises dont ses auditeurs princiers eurent le mauvais goût de railler les provincialismes artésiens; il s'en est plaint spirituellement. Croisé deux fois, il se distingua surtout à la quatrième croisade. Non seulement il s'y conduisit en brave chevalier, mais il célébra la guerre sainte avec un véritable enthousiasme religieux, auquel se mêlaient un peu indiscrètement les inspiratipns de l'amour courtois.

« en dehors d~ tp~te intlu~npe étrangère; nos lyriqu~s du xn~ siècle ne doivent rien aux troubadours, ou poète!! lyriques dq MidL · · .

.

-f.~ c~r~ctère q~stjn~tif Q.es vieilles rpf11ances 1 d~ Nor!l ~st l'impersonnalité, cqmme celui de l'épopée elle-même~ ·narrative ou ·dramatique, la romance est comrp.e UI raccourci d'une chanson de gestg ou d'1m rdJilan d'aveptur~s· Telle e!!t, pa,r I'!JÇ!'lmpl~, la r(),. , mance de Belle Erembor, qui voit passer au pie(l de sa tour le comte Raymond qu'elle aime et qui la fuit; elle l'appelle, se justifie et dissipe ses soupçons; telle est aussi la ro~a,nçe ~e Belle Doette, à qui un é9uyer apprend l;;t ~Qr~ de son mari et qui « se fait nonJ!e enl'églie;e S!!-il\t~Paull>, ; telle es~ encor!Jla ro­ mance de Belle Isabeau, qui a été mariée contre son gré et meurt d'émotion au reto11r du chevalier qu'elle aimait.

La rqmil:~:we e .st d.'qne éten!fqe variable 2 ; elle se compos ,e de strophes de quatre ou cinq v:ers ordi,.

nairement décasyllabes; la strophe e~t monorime 3, comme la laisse épique, et se ~ermiQe par un refrain.

La romance était clw\ltée, mllil! on sa,it ençQFe P!ll.l.

cle chose des roélodies notées par les trQJivères.

Le style ·de ces légères fietions est simple et naïf; elles n'ont pas les longueurs interminables des compositions épiques ni la grossièreté des fableaux ; leur brièv{)té relative et leur gr_!ce romanesque sont remar- - quables.

La plupart d~a rçu;nances du xu• siècle sont anonymes.

La pastourelle est q~~ romance champêtre, qui a généralement pour sujet le débat d'un chevalier et d'une bergère; le cheva,lier lui offre son amour et l'offre p'est pa,s toujo'\lf~ accept ,ée.

Plus vive et plus · légère dans tous les sens qu{lla rolllance, la pastou- 1.

On les appela ans~i, JlU mo,Yen âge, cha,n&O'I$ d'histoire ou chamoru de toUe, parce qnlelles 'âva ieut pour sujet une aven,~ur. »

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