La poésie doit-elle réagir aux évènements douloureux de son époque ? Vous répondrez dans un développement argumenté, en vous appuyant sur le corpus proposé et plus généralement sur votre connaissance du genre.

« améliorations dont a bénéficié le sort des enfants au travail, on peut penser que la voix du poète a contribué puissamment à cette évolution. II – Mais le poète doit également chanter : il a une mission artistique Certes, tout homme est responsable de ce qui se passe en son temps et ne saurait exister pleinement s'il n'est un être social, mais le poète est aussi un créateur, qui,hors de toute appartenance à un monde social de « citoyens », s'en dégage en créant de toutes pièces un univers propre à enchanter le lecteur ( Souvenez-vous dumythe d'Orphée ). – La poésie renouvelle notre regard sur le quotidien : Réda opère dans son poème une transfiguration d'un objet technique appartenant au domaine du sport ou à l'univers de l'enfance.

En effet, la « bicyclette »,métamorphosée en « oiseau » (vers 9), puis en planète ( vers 11 ), est devenu un objet presque surnaturel.

Le rôle des images est donc, dans ce renouvellement duregard, essentiel.

Pour traduire les mouvements de la lumière sur un objet banal, il a recours aux images des « gouttes d'or » (vers 6 ), du « feu vert et doré »,entraînant de ce fait le lecteur dans une perception sensorielle accrue, comme l'attention portée aux bruits ( vers 13 ) ainsi qu'aux détails concrets de l'environnementobservé ( « vitres en losange » au vers 2, « carreau » au vers 12 ).

La métamorphose ainsi opérée révèle la beauté propre au quotidien. – La poésie nous rend sensible à la musique des mots : La poésie est en outre musique par ses rythmes, ses sonorités et ses répétitions.

Dans un poème de Longchamp intitulé « Courbé seul », c'est le rythme haché des verset la présence du refrain « courbé seul » qui expriment le sentiment de la solitude et de la mélancolie du poète.

De même, la répétition de certains mots ( « toujours »,« attendre », « longtemps », « même » ) engendre l'idée de monotonie.

C'est donc grâce au jeu des sonorités ( « remâchant des souvenirs qui s'effilochent » ), aurythme, au refrain et aux répétitions que le lecteur ressent à quel point l'ennui du poète est quotidien.

En ce sens, la poésie s'apparente à la musique et c'est, d'ailleurs,elle, qui permet pour un temps de combattre la solitude en l'exprimant. Dissertation sur la poésie La poésie est l'art d'exprimer par le travail du langage les émotions, les sentiments, les rêves et les visions du monde.

Peut-on dire cependant, comme Théodore deBanville, que la poésie se rapproche de la Musique, de la Peinture, de la Statuaire et de l'Eloquence ? N'est-elle que la reproduction du monde des sensations et desémotions ?Nous verrons, dans une première partie, que la poésie se rapproche de tous les arts ; puis, dans une deuxième partie, qu'elle n'est pas que cela, c'est-à-dire qu'elle peutégalement contester le monde ou véhiculer des idées. La poésie se rapproche de tous les arts.Tout d'abord, elle s'adresse aux sens et elle peut, par exemple, rendre compte des formes et des couleurs comme le montre le poème de Jacques Darras sur la mûre.Dès les premiers vers, la forme et la couleur de la mûre sont mises en valeur : « parce que sa maturité est noire et que/ ronde elle tient en équilibre instable ».

En outre,cette cueillette est difficile, ce qui est donné à voir par les nombreux enjambements qui violent parfois sévèrement la logique grammaticale.

Il y a donc un rapportentre cette difficulté, les mots qui la disent et la disposition des vers.

Le diseur aussi est en équilibre instable et c'est à cause de cette difficulté que la mûre n'estcueillie qu'au milieu du poème, ce que signale par ailleurs le blanc typographique : « se tend en un effort inouï de/ tendresse, la mûre ».

Ainsi, le poème de Darrastente de reproduire la réalité notamment grâce aux enjambements qui miment la difficulté d'une cueillette.

En ce sens, la poésie suscite l'œil et l'imaginaire.La poésie est en outre musique par ses rythmes, ses sonorités et ses répétitions.

Dans le poème de Longchamp, c'est le rythme haché des vers et la présence du refrain« courbé seul » qui expriment le sentiment de la solitude et de la mélancolie.

De même, la répétition de certains mots ( « toujours », « attendre », « longtemps »,« même » ) engendre l'idée de monotonie.

C'est donc grâce au jeu des sonorités ( « remâchant des souvenirs qui s'effilochent » ), au rythme, au refrain et auxrépétitions que le lecteur ressent à quel point l'ennui du poète est quotidien.

En ce sens, la poésie s'apparente à la musique et c'est, d'ailleurs, elle, qui permet pour untemps de combattre la solitude en l'exprimant.Ceci dit, la poésie ne s'adresse pas qu'aux sens, mais également à la sensibilité, créant de ce fait des émotions par les thèmes abordés, par le sentiment de beauté oupar les images.

Dans le poème « Mignonne, allons voir si la rose… », Ronsard établit un rapprochement entre la jeune femme et la rose.

Il y a, par exemple, unecomparaison qui insiste sur la beauté de la jeune femme, laquelle est semblable à celle d'une rose: « son teint au vôtre pareil ».

En fait, la rose est personnifiée et sespétales sont assimilés à la robe de la jeune femme : « sa robe de pourpre ».Ainsi, dans ce poème célèbre, Ronsard s'appuie sur des images gracieuses pour évoquerl'amour, cherchant à séduire tout autant la jeune femme que le lecteur.De même, le sonnet de Louise Labé « je vis, je meurs », évoque, par un jeu d'antithèses et d'hyperboles, les tourments de la passion amoureuse : « je me brûle et menoye », « je ris et je larmoie », « et trop molle et trop dure », « maint grief tourment j'endure ».

L'amour est donc exprimé de manière très intense et le lecteur ressentbien, grâce à ce poème, l'idée que l'amour offre à la fois les plus grandes joies et les plus grandes peines.Tous ces exemples confirment donc bien l'idée, comme l'affirme Théodore de Banville, que la poésie est un « art complet » qui s'adresse aux sens et à la sensibilité.Elle n'est cependant pas que cela, elle comporte également une dimension argumentative. La poésie est l'art d'exprimer par le travail du langage les émotions, les sentiments, les rêves et les visions du monde.

Peut-on dire cependant, comme Théodore deBanville, que la poésie se rapproche de la Musique, de la Peinture, de la Statuaire et de l'Eloquence ? N'est-elle que la reproduction du monde des sensations et desémotions ?Nous verrons, dans une première partie, que la poésie se rapproche de tous les arts ; puis, dans une deuxième partie, qu'elle n'est pas que cela, c'est-à-dire qu'elle peutégalement contester le monde ou véhiculer des idées. La poésie se rapproche de tous les arts.Tout d'abord, elle s'adresse aux sens et elle peut, par exemple, rendre compte des formes et des couleurs comme le montre le poème de Jacques Darras sur la mûreDéveloppez l'exemple n°1 La poésie est en outre musique par ses rythmes, ses sonorités et ses répétitions.

Dans le poème de Longchamp,Développez l'exemple n°2 Ceci dit, la poésie ne s'adresse pas qu'aux sens, mais également à la sensibilité, créant de ce fait des émotions par les thèmes abordés, par le sentiment de beauté oupar les images.

Dans le poème « Mignonne, allons voir si la rose… », RonsardDéveloppez l'exemple n°3 De même, le sonnet de Louise Labé « je vis, je meurs »,Développez l'exemple n°4Ecriture argumentative : Qu'est-ce que la poésie ? Tout d'abord, la poésie s'adresse aux sens et elle peut, par exemple, rendre compte des formes et des couleurs comme le montre le poème de Jacques Darras sur lamûre.

Dès les premiers vers, la forme et la couleur de la mûre sont mises en valeur : « parce que sa maturité est noire et que/ ronde elle tient en équilibre instable ».

Enoutre, cette cueillette est difficile, ce qui est donné à voir par les nombreux enjambements qui violent parfois sévèrement la logique grammaticale.

Il y a donc unrapport entre cette difficulté, les mots qui la disent et la disposition des vers.

Le diseur aussi est en équilibre instable et c'est à cause de cette difficulté que la mûren'est cueillie qu'au milieu du poème, ce que signale par ailleurs le blanc typographique : « se tend en un effort inouï de/ tendresse, la mûre ».

Ainsi, le poème de. »