La poésie aux XIXe et XXe siècles [rare]
Publié le 24/11/2012
Extrait du document
«
Après le siècle des Lumières qui a été marqué par le règne de la raison, le XIXe siècle poétique s'ouvre sur un
mouvement qui s'intéresse au « moi ».
Le poète romantique tente de dire le « Mal du siècle », car il pense ne
pas être né à la bonne époque à la suite des grandes désillusions de l'Empire et de proposer à celui qui le
ressent une analyse et uneévasion dans un monde plus propice à l'épanouissement de la sensibilité.
Ce monde
peut être celui du rêve, de la nature ou d'une époque lointaine et mystérieuse (temps bibliques, Antiquité,
Moyen Age...).
C'est le règne du lyrisme.
Les principaux poètes romantiques sont Alphonse de Lamartine (1790-1869), Alfred de Vigny (1797-1863),
Alfred de Musset (1810-1857).
Leurs poèmes élégiaques et lyriques chantent le sentiment et surtout la
souffrance.
b.
Le Parnasse
Le Parnasse apparaît en réaction contre la « sensiblerie » romantique.
Ce courant refuse à cette dernière son
expression des sentiments pour se consacrer à une poésie plus formelle.
La recherche parnassienne concerne
la forme du texte et la virtuosité technique.
Les poèmes reprennent donc les formes classiques telles que
le sonnet.
Les sentiments ne constituent plus la préoccupation centrale du poète.
C'est une revue qui est à l'origine de ce nouveau mouvement poétique : Le Parnasse contemporain (1866, 1871
et 1876) qui regroupe, entre autres, des oeuvres de Théophile Gautier (1811-1872), Leconte de Lisle (1818-1894),
Théodore de Banville (1823-1891) et José Maria de Heredia (1842-1905).
c.
Le symbolisme
Certains ont reproché au Parnasse de pratiquer une poésie froide, très éloignée de l'être humain et enfermée
dans le cadre classique.
Ces poètes proposent par conséquent delibérer la poésie, le vers et l'inspiration.
Ils se
posent comme des êtres ayant la possibilité de transcrire l'existence d'un autre monde en dépassant la simple
signification du mot.
Mais ils ne sont que des intermédiaires malgré tout rattachés au monde terrestre.
Cette position instable permet la production de poèmes suggestifs traduisant le mal-être du poète qui se
compare à des animaux comme l'albatros (Baudelaire) ou le crapaud (Corbière).
Les poètes représentatifs de ce mouvement sont Gérard de Nerval (1808-1855), Charles Baudelaire (1821-1867),
Stéphane Mallarmé (1842-1898), Paul Verlaine (1844-1896), le comte de Lautréamont (1846-1870) et Arthur.
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