La Peste de Camus - Structure de l'oeuvre : Une chronique tragique et ambiguë

« rats et la montée de la tension.

Cette partie s'achève sur la fermeture de la ville. • Acte II : La deuxième partie est la plus longue du roman.

Elle montre les progrès de la maladie, mais aussi comment la lutte va s'organiser dans une ville à présent close.La peste atteint ici son sommet, au cœur de l'été. • Acte III : La troisième partie occupe une place centrale dans l'oeuvre, en ce qui concerne le récit et l'action.

Elle est constituée d'un seul chapitre, ce qui en accentue le caractère particulier.

Au niveau de l'action, pas d'évènements nouveaux : le narrateur évoque seulement le quotidien.

Cette partie affirme le rôle de la peste à travers la violence des enterrements, la souffrance de ceux qui sont séparés d'un être cher,... • Acte IV : Cette partie marque le recul de la maladie.

Cependant, avant le recul, la peste culmine avec la mort de l'enfant, qui symbolise la mort de l'innocent. • Acte V : La peste disparaît, et fait son dernier mort (Tarrou).

C'est un double dénouement : premièrement, les portes de la ville s'ouvrent, Oran et ses habitants retrouvent la liberté, et deuxièmement, l'épilogue révèle l'identité du narrateur.

Le narrateur termine sa chronique par un message d'avertissement : la peste va renaître ailleurs. On observe une symétrie : l'épilogue renvoie au prologue, la structure du roman renvoie à celle de la tragédie classique, puisque le récit ne s'arrête pas sur l'ouverture des portes mais sur le fait que la peste renaîtra ailleurs. La chronologie du récit : Cet écrit est présenté comme une chronique, mais il y a une ambiguïté car le narrateur refuse de donner une date précise (194...).

Le narrateur prend donc une certaine liberté par rapport au genre. Dans la première partie : on remarque la présence de dates précises : – 16 avril: découverte des rats, – 30 avril : mort du concierge, – … Ensuite, le narrateur reste flou en ce qui concerne les références au temps.

Les évènements ne sont situés que par rapport aux autres évènements, seul le mois d'août est exprimé explicitement (mois le plus difficile, où la peste culmine).

Il faut attendre la partie V pour retrouver des dates précises, par exemple : 25 janvier, fin des mesures et ouverture des portes. CONCLUSION : On n'a pas vraiment affaire à une chronique.

En effet, le projet est de de relater des évènements au jour le jour, de façon fidèle.

Cela permet au narrateur de prendre du recul face aux évènements.

Cependant, cette objectivité présente des failles : il est difficile pour un narrateur de rester objectif, surtout quand il a lui même vécu les évènements puisqu'il est soumis aux émotions.. »