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LA LITTÉRATURE PROFANE AUX IIe ET IIIe SIÈCLES

Publié le 18/07/2011

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I. La poésie.

II. L'histoire : Suétone. Florus. Justin.

III. Le roman : Apulée.

IV. L'éloquence : Fronton.

V. L'érudition : Aulu-Gelle.

 

LES ÉCRIVAÏNS ET LES GENRES. — Il n'est aucun des écrivains païens des lie et Me siècles qui ait fait preuve d'une pensée véritablement originale. Les meilleurs valent surtout par l'érudition et le talent d'exposition : Aulu-Gelle a du goût et des connaissances étendues ; Suétone apporte même dans les études historiques une méthode plus rigoureuse qu'aucun de ses devanciers romains ; Apulée est un vulgarisateur habile et un conférencier brillant. Ce dernier représente assurément mieux l'éloquence que Fronton, dont les discours ne sont que verbiage creux. Florus et Justin sont de simples abréviateurs, et le succès de leurs ouvrages montre seulement combien la culture générale a baissé : la mode des abrégés, qui apparaît avec eux et contribuera tant à la perte des grandes oeuvres, n'a d'autre raison d'être que la paresse des lecteurs. Quant à la poésie, on peut dire qu'elle est à peu près inexistante.

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