La littérature, la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, le cinéma appartiennent au domaine de l'art. Chacune de ces activités a son langage particulier. Essayez, à l'aide de l'expérience que vous en avez et en citant des oeuvres précises, de réfléchir sur ce qui leur est commun.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
«
• L'œuvre d'art doit réveiller les hommes qui la reçoivent ; elle engage chacun de nous dans la mesure où noussavons être de Y échange qui doit exister entre elle (donc l'artiste) et nous : cf.
Montaigne ou Gide (réclamant unlecteur actif).
• Part de l'initié (= artiste) dans cet échange : se sert d'œuvre pour transmettre le message, influencer, orienter -V.
Hugo : « La poésie n'est pas un ornement, elle est un instrument.
»
• Part du profane : côté empirique peut-être.
Mais certains hommes sont plus réceptifs à telle forme d'art qu'à telleautre ; de toute façon ce qu'il faut c'est être ouvert au langage artistique quelle que soit la forme prise.
• Donc langage - du moins la partie qui constitue communication - est façonné à la fois par l'artiste et par sonpublic -Balzac : « Lire, c'est créer à deux.
»
• Tempérament, milieu, siècle, mode même joueront sur choix du profane.
Exemple à notre époque, un nouveaulangage : le cinéma, une nouvelle mode : la chanson.
• Pour tout art d'ailleurs, le premier contact est le plus productif.
Sans avoir répulsion pour d'autres formesartistiques, l'artiste s'attache plus particulièrement à une précise.
Rare l'artiste comme V.
Hugo à la productionlittéraire si diversifiée et en même temps dessinateur original.
• De même pour le public : ses préférences pourraient bien venir du fait que contemplation ou pénétration d'œuvreartistique est considérée aussi comme un plaisir.
Conclusion
• Certes les nuances s'établissent entre arts.
• Mais intercommunication artistique.
• Art forme un tout.
• Chacun se base sur les mêmes recherches.
• Poursuit universellement le même but : transmettre les révélations reçues.
• A travers les images et les langages diversifiés mais semblables en profondeur, même vision du monde : soifinsatiable de retrouver cette « dignité » supérieure à la condition des êtres mortels.
Cf.
Les Phares (Baudelaire)..
»
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Liens utiles
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