La Littérature irlandaise DE LANGUE GAÉLIQUE et ANGLAISE
Publié le 25/10/2011
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L'énorme succès des Mélodies irlandaises (1807 à 1834) de Thomas MooRE (1779-1852) en est une nouvelle preuve. Né à Dublin, Moore se fit d'abord connaitre par des traductions d'Anacréon, puis il obtint une gloire comparable à celle d'un Scott ou d'un Byron avec ses Mélodies irlandaises. Poète de société, d'un métier extrêmement habile et séduisant, il est maintenant considéré comme un poète léger et conventionnel bien que certaines de ses réussites mineures n'aient pas cessé de plaire. On lui reprochera de n'avoir surtout retenu de l'Irlande que ce qui pouvait convenir à un public anglais.

«
et nous avons des chants de SAINT PATRICK, de SAINTE ITA, du roi CORMAC OU de la reine GORMI.AI.
Le genre des tirades nous témoigne de la grande ferveur qu'une sorte de poésie gno mique avait auprès des fiJi.
Elle n'intéresse plus que les érudits.
Il en est de même pour les poésies « senchus » et « dinn-senchus » de caractère historique ou les recueils de lois entrepris par les fil i dès le vu1• siècle.
Les compositions poétiques en l'honneur des grands apparaissent ensuite ainsi que la littérature hagiographique, en latin mais également en langue gaélique plus ou moins démarquée des vers latins (Vie de Saint Co lomban, de Saint Patrick, etc .•.
).
De toutes ces œuvres, la postérité n'a guère retenu, en leur réservant une juste admiration, que la poésie épique dont les premiers récits se sont constitués vers le vu-VIII" siècle : les invasions nordiques et les troubles intérieurs interrompent pour deux siècles cette floraison et c'est au x1• siè cle qu'apparaissent les premières collections de poésies et de mythes.
On les retrouvera plus loin.
Ces œuvres sont écrites en vers et prose mêlés dans une langue très expressive « par sa grande richesse vocalique et con sonantique, qui rend si difficile sa trans cription, le gaélique convenait admirable ment à des recherches qui n'ont pas seule ment abouti à l'invention de la rime mais à bien d'autres combinaisons d'une extrême subtilité, assonances, allitérations, rappels et retours, allusions et réminiscences sonores» (M.
A.
Rivoallan).
L'épopée irlandaise.
Les premiers livres recueillant les légen des épiques (ou .~agas), compilés par les clercs, datent du x1• siècle : Lebor na Hui brak, célèbre Livre de Leinster écrit vers 1050 ct qui énumère cent quatre-vingt-sept légendes, Livre de la vache brune compilé par MoELMIRE mort en 1106.
A ces premières collections, de nombreux autres recueils n'ont cessé de s'ajouter, les scribes transcrivant, complétant, précisant ces livres jusqu'au xv1• siècle, quitte à don ner un tour chrétien à d'antiq~s légendes par trop païennes; l'enrichissement de l'épo pée s'est donc poursuivi après l'invasion anglo-normande : le Livre de Ballymote et le Livre jaun.
»
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