La littérature doit-elle distraire le lecteur de sa vie quotidienne ou au contraire porter un regard sans complaisance sur le réel ?
Publié le 17/09/2011
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Les auteurs des lumières utilisent eux la fiction pour déjouer la censure tout en diffusant leurs idées critique sur la société. La princesse de Babylone entraine le lecteur dans un monde imaginaire et méconnu. Pourtant on peut percevoir dans ce roman une critique de la société. A travers le palpitant voyage des personnages, Voltaire fait passer les valeurs fondamentales des lumières. Certains auteurs amènent leurs lecteurs dans un cadre plus exotique. C’est le cas, par exemple, du Supplément au voyage de Bougainville, dans lequel Diderot donne une vision plutôt positive de la civilisation des pays colonisés. Ce roman fait rêver le lecteur par l’évocation de milieux très différents de celui auquel il appartient. Il peut ainsi échapper à la réalité du quotidien. Diderot nous expose ici le fonctionnement si idyllique d’une petite ile face aux sociétés occidentales, elles défaillantes.
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ludique.Montesquieu, écrivain des lumières, a choisi le rire pour défendre ses idées.
Les Lettres persanes rassemblent lacorrespondance fictive échangée entre deux amis perses, l’un à Paris, l’autre resté en Perse.
Ces œuvresépistolaires permettent à Montesquieu de faire la satire de la versatilité de la ville de Paris, de sa population et deson roi.
A travers un contexte imaginaire, l’auteur fait partager son avis et tente de le diffuser.
L’humour cache uneréflexion plus grave sur un monde décadent.De plus, au XVIIe siècle, Molière voulait corriger les mœurs en faisant rire.
En lisant son œuvre, en assistant auxmises en scène de ses pièces, on rit du ridicule des avares, des maris naïfs, des malades imaginaires, des médecinspédants, le spectateur s’amuse .
D’autre part, ce dernier apprend à mieux connaître l’être humain et ses faiblesses.Ainsi, cette littérature qui distrait ne manque pas d’instruire.La Fontaine amuse les enfants, il les plonge dans un univers où les animaux parlent.
Ces enfants devenues adultedécouvrent en ces fables la vérité sur la société.Les auteurs des lumières utilisent eux la fiction pour déjouer la censure tout en diffusant leurs idées critique sur lasociété.La princesse de Babylone entraine le lecteur dans un monde imaginaire et méconnu.
Pourtant on peut percevoir dansce roman une critique de la société.
A travers le palpitant voyage des personnages, Voltaire fait passer les valeursfondamentales des lumières.Certains auteurs amènent leurs lecteurs dans un cadre plus exotique.
C’est le cas, par exemple, du Supplément auvoyage de Bougainville, dans lequel Diderot donne une vision plutôt positive de la civilisation des pays colonisés.
Ceroman fait rêver le lecteur par l’évocation de milieux très différents de celui auquel il appartient.
Il peut ainsiéchapper à la réalité du quotidien.
Diderot nous expose ici le fonctionnement si idyllique d’une petite ile face auxsociétés occidentales, elles défaillantes.Les romans de science-fiction, tout en distrayant, mettent en garde contre un progrès trop rapide.
Harry Potterapprend à l’enfant que la vie est faite de choix.Le plaisir peut naître de l’intérêt suscité, la littérature qui éduque, qui enrichit la connaissance, qui nourrit laréflexion, distrait aussi, captive et réjouit.Même les romans naturalistes comme La Curée de Zola et Bel-Ami de Maupassant, sont captivants grâce à l’habilitéde leur auteur .
En effet, le lecteur peut s’identifier aux personnages qui, par l’effet de réel, lui ressemble.
Il arriveainsi à suivre ses péripéties et ressentir ses émotions.
La littérature remplit deux fonctions distinctes.
Elle peut viser à distraire, à provoquer chez le lecteur un plaisir.
Lesouvrages plongent le lecteur dans un contexte qui lui est inconnu, elle satisfait son besoin d’évasion.
Aussi, lalittérature peut permettre au lecteur d’enrichir son vocabulaire et sa culture.
Grâce à elle, le lecteur parvient à ensavoir plus sur lui-même, sur la réalité parfois difficile de la vie.
Les roman mettent également en garde sur lesméfaits de la société.En fin de compte, la littérature peuvent avoir ces deux fonctions à la fois : enseigner par l’attrait de la fiction.
Maisil peut arriver que le lecteur soit « éduqué malgré lui », qu’il se retrouve face à un message qu’il ne pensait peut-être pas trouver en lisant tel ou tel ouvrage.
Il se voit d’abord séduit par l’aspect distrayant du roman et y découvredes idées ne correspondant pourtant pas aux siennes.
La littérature ne pourrait-elle pas, dans ce cas, apparaitrecomme un « danger » ?.
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