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La littérature africaine au miroir du « tout-monde »

Publié le 11/05/2012

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On observe, dans la création littéraire africaine immédiatement contemporaine, sous l'impulsion principalement d'écrivains en situation de migrants[1] dont les oeuvres relativisent les appartenances et interrogent les identités, une reconfiguration du champ littéraire.


[1] Il s’agira essentiellement Alain Mabamckou, Abdérahmane Waberi, Fatou Diom, Sami Tchack, Maalouf, etc.

« 2 Quelles sont les logiques qui travaillent ces oeuvres, en déterminent les thèmes et la poétique jusque dans leurs nuances , leurs variations et leurs différences? Constituent -elles un simple épiphénomène en une tendance de fond, porteuse de renouvellement , par une modification en profondeur des données esthétiques et idéologiques? Comment et jusqu'à quel point la posture de l'autochtonie qui avait jusque là commandé toute la création littéraire africaine, sinon entre en désuétude, du moins perd de sa pertinence? Enfin ce courant de création est-il l'expression d'une audace démystificatrice ou au contraire le dernier avatar de la soumission aux modes et modèles du centre homogénéisateur ? Autant de questions qui ouvrent des perspectives nouvelles à la critique littéraire africaine.. »

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