la liberté
Publié le 10/01/2015
Extrait du document
«
liberté de faire tout ce qui n’est pas défendu par la loi et de refuser de faire ce qu’elle n’ordonne pas.
Des lois
physiques ou sociales pèsent sur l’homme.
Ce qui laisse entendre, si l’on en croit Spinoza, que c’est une grande
illusion que de se croire libre au sens de ne subir aucune contrainte.
L’homme est soumis à la loi de la nécessité
comme le reste de la nature.
Sous ce rapport, être libre c’est :
· accepter la nécessité c’est-à-dire ce qui ne dépend pas de nous.
· repenser la situation comme in veut, la transcender c’est-à-dire la modifier par la, pensée en l’acceptant ou
en la rejetant.
C’est dans ce sens qu’il faut comprendra le propos de Jean-Paul Sartre [ 1 ] : « jamais nous n’avons été aussi libres
que sous l’occupation allemande », et celui de Jean-Jacques Rousseau : « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite
est liberté ».
Il est sans conteste que, sur le plan extérieur, la liberté absolue est un mythe, un mot sans contenu.
Karl Marx [ 2 ] ne pense pas autre chose.
Il nie plutôt même la liberté pour mettre davantage l’accent sur
l’aliénation politique, économique et culturelle dans laquelle l’homme se trouve.
Ainsi au lieu de liberté, il préfère
plutôt parler de libération de l’homme.
Sur le plan moral, Emile Durkheim rejette l’idée d’une liberté de la conscience individuelle car, pour lui, la
conscience individuelle n’est que le produit de la conscience collective.
Enfin au double plan moral et
psychologique, Sigmund Freud [ 3 ] affirme de façon révolutionnaire que l’homme ignore les véritables
déterminations de son comportement qui sont inconscientes.
Ainsi, selon le père de la psychanalyse, l’homme est
le jouet de sa maladie qu’il ignore : tous les hommes sont plus ou moins névrosés.
Au total nous retiendrons que, de même que nous avons reconnu que la liberté absolue est un mythe et non un fait,
de même nous disons aussi que chez l’homme la détermination absolue est un mythe.
L’homme n’est pas contraint
jusqu’au bout.
Il a au sein des déterminismes physique, biologiques, social, inconscient, etc., une marge de
manœuvre où peut s’insérer son action libératrice ou créatrice.
La liberté n’est pas u vain mot.
Elle est une réalité.
Cependant, elle ne peut être pour l’homme qu’une réalité incarnée c’est-à-dire en situation, non absolue,
conditionnée par divers facteurs plus ou moins déterminants, mais jamais absolument déterminants.
Liberté et déterminismes
Définitions des notions
Selon Charles, Renouvier, la liberté est le pouvoir que l’homme se reconnaît d’agir « comme si les mouvements de
sa conscience et par suite les actes qui en dépendent (…) pouvaient varier par l’effet de quelque chose qui est en
lui et que rien, non pas même ce que lui-même est avant le dernier moment qui précède l’action, ne détermine ».
Pour André Lalande, le déterminisme est par contre « la doctrine philosophique suivant laquelle tous les
événements de l’univers, et en particulier les actions humaines, sont liés d’une façon telle que les choses étant ce
qu’elles sont à un moment quelconque du temps, il n’y ait pour chacun des moments antérieurs et ultérieurs qu’un
état et un seul qui soit compatible avec le premier ».
On distingue diverses sortes de déterminisme qui semblent
toutes, à première vue, enlever à la liberté sa valeur réelle.
La liberté face aux déterminismes
le déterminisme physique
Exposé : il dit que dans la nature, tout est régi par des lois nécessaires.
Discussion : il faut bien comprendre le sens de liberté et bien la situer.
La liberté, en effet, se joue au niveau des
raisons et des motifs et non au niveau des causes physiques.
Les causes physiques produisent certes leurs effets,
mail il reste en mon pouvoir de les organiser de sorte qu’elles produisent les effets que je veux.
C’est dans ce sens
qu’il faut comprendre Francis Bacon lorsqu’il affirme « on ne commande à la nature qu’en obéissant à ses lois ».
C’est dire, en somme, que déterminisme physique et liberté ne s’excluent pas.
Il nous rappelle par contre qu’il n’y a
pas pour l’être physique humain de liberté absolue.
Le déterminisme biologique
Exposé : il dit que toute notre activité est rigoureusement déterminée par notre héritage biologique et l’action du.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Faut-il limiter la liberté d'expression ?
- LIBERTÉ DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE C.E. 30 mai 1930, CHAMBRE SYNDICALE DU COMMERCE EN DÉTAIL DE NEVERS, Rec. 583
- En quoi consiste la liberté ?
- La Liberté
- La liberté