La guerre en littérature
Publié le 14/03/2020
Extrait du document
La critique de lai guerre à travers la littérature
Parce qu'elle constitue un cadre romanesque privilégié, la guerre est mise en scène par de nombreux écrivains, avec la volonté implicite ou explicite de rendre compte de ses « horreurs ». Le réalisme des images de violence est rendu par des récits qui font des personnages des héros malheureux et du lecteur un témoin horrifié. La relation des confrontations rappelle le statut des combattants jetés dans une mêlée qui les dépasse et qui les transforme tantôt en victimes, tantôt en bourreaux. L'écriture romanesque et poétique puise dans toutes les tonalités pour donner plus de force à la critique. L'ironie dénonce l'absurdité. Le pathétique rend sensibles et émouvantes les souffrances des hommes. L'exagération épique accentue la violence jusqu'au paroxysme pour en faire mieux percevoir la monstruosité, l'inhumaine démesure. La littérature se met ainsi au service de la dénonciation. Les écrivains, engagés ou non, qu'ils soient témoins réels, participants, ou qu'ils reconstituent un contexte par le biais de la fiction, ont un pouvoir plus grand que les philosophes ou les moralistes : comme les peintres — Goya, Delacroix, Picasso— ou comme de nos jours les cinéastes, ils peuvent recréer en images ce qu'ils dénoncent ainsi avec une force visuelle et imaginative plus grande.
«
essais, des ouvrages de réflexion, témoignages des préoc
cupations des philosophes et des penseurs moralistes.
Ces
derniers rejoignent dans leurs interrogations les écrivains,
poètes
et romanciers.
L'utilisation romanesque de la guerre
a pour objectif, dans de nombreux
cas, une critique sévère,
une véritable dénonciation.
La critique de la guerre
à travers la littérature
Parce qu'elle constitue un cadre romanesque privilégié, la
guerre est mise en scène par de nombreux écrivains, avec
la volonté implicite ou explicite de rendre compte de ses
«horreurs».
Le réalisme des images de violence est rendu
par des récits qui font des personnages des héros malheu
reux et
du lecteur un témoin horrifié.
La relation des confron
tations rappelle
le statut des combattants jetés dans une
mêlée qui les dépasse et qui les transforme tantôt
en
victimes, tantôt en bourreaux.
L'écriture romanesque et poé
tique puise dans toutes
les tonalités pour donner plus de force
à la critique.
L'ironie dénonce l'absurdité.
Le pathétique rend
sensibles et émouvantes les souffrances des hommes.
L'exa
gération épique accentue
la violence jusqu'au paroxysme pour
en faire mieux percevoir la monstruosité, l'inhumaine déme
sure.
La littérature se met ainsi au service de la dénoncia
tion.
Les écrivains, engagés
ou non, qu'ils soient témoins
réels, participants,
ou qu'ils reconstituent un contexte par le
biais de la fiction, ont un pouvoir plus grand que les philo
sophes
ou les moralistes : comme les peintres - Goya, Dela
croix, Picasso 1
- ou comme de nos jours les cinéastes, ils
peuvent recréer
en images ce qu'ils dénoncent ainsi avec une
force visuelle
et imaginative plus grande.
1.
Goya: peintre espagnol, auteur d'une série de tableaux, Les
Désastres de la guerre.
Delacroix: peintre français, auteur des Massacres de Scia.
Picasso: peintre espagnol, auteur de la fresque Guernica consa
crée à un épisode de la guerre d'Espagne.
5.
»
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