La Fontaine, fabuliste et moraliste
Publié le 22/02/2012
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Ne voulant pas offrir à ses lecteurs un pur divertissement littéraire, La Fontaine a gardé la dimension didactique du genre de la fable en joignant l'utile à l'agréable. Au départ, la fable se présente comme un instrument pédagogique, texte destiné à un jeune public qui est censé s'instruire en s'amusant. Telle est l'orientation donnée par les dédicaces du premier recueil (1668) et du dernier recueil (l'actuel livre XII, paru en 1693) : « Vous êtes en un âge où les amusements et les jeux sont permis aux Princes ; mais en même temps vous devez donner quelques-unes de vos pensées à des réflexions sérieuses » (« À Monseigneur le Dauphin » qui doit apprendre « sans peine, ou, pour mieux parler, avec plaisir, tout ce qu'il est nécessaire qu'un Prince sache »). En revanche, le second recueil (1678) dédié à Mme de Montespan offre une perspective différente, plus politique et philosophique.
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- « Les propriétés des animaux et leurs divers caractères y sont exprimés ; par conséquent les nôtres aussi, puisque nous sommes l'abrégé de ce qu'il y a de bon et de mauvais dans les créatures irraisonnables », écrit La Fontaine dans sa Préface au premier recueil de ses Fables (1668). Trouve-t-on encore dans les Livres VII à XII de quoi justifier cette affirmation du fabuliste ?
- « Plus fait douceur que violence », a écrit La Fontaine. Montrez qu'il est utile d'appliquer, dans la vie, ce conseil du fabuliste. ?
- Jean de La Fontaine Un fabuliste à la morale universelle.
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