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« La façon dont Julien Sorel se rend criminel au moment de sa plus haute réussite montre combien celle-ci est intolérable. Il n'atteindra sa vérité et son triomphe que dans la prison d'où il pourra dominer, tout ensemble, et sa propre mort et la vanité du monde. »

Publié le 14/03/2012

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Dissertation français : Le Rouge et le Noir

« La façon dont Julien Sorel se rend criminel au moment de sa plus haute réussite montre combien celle-ci est intolérable. Il n’atteindra sa vérité et son triomphe que dans la prison d’où il pourra dominer, tout ensemble, et sa propre mort et la vanité du monde. «

Patrick Laudet, critique littéraire français contemporain.

Le Rouge et le Noir, roman écrit pas Stendhal, narre l’histoire de Julien Sorel, fils de charpentier provincial, il rêve de faire fortune et de grimper en haut de l’échelle sociale, de faire une carrière militaire comme Napoléon Bonaparte, son idole. Mais vers 1830, en France post-napoléonienne, cette carrière n’est que peu probable, et offre une possibilité de carrière dans le milieu ecclésiastique. Nous suivons donc Julien avec ses méandres, ses amours, et ses doutes prendre cette voie de carrière et entre dans le milieu fermé de la bourgeoisie qui est bercé par l’hypocrisie de chacun.

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« Julien obtient l’état d’ataraxie.

Il ne fait plus parti de la société corrompue qu’il visait, et son esprit en est liberé.

Ilpeut enfin être lui-même sans rien ne prouver à personne à part son amour à Mme De Rênal.

« (…) mais enfin unvrai prêtre...

Alors les âmes tendres auraient un point de réunion dans le monde...

Nous ne serions pas isolés...

Cebon prêtre nous parlerait de Dieu.

Mais quel Dieu ? Non celui de la Bible, petit despote cruel et plein de soif de sevenger...

mais le Dieu de Voltaire, juste, bon, infini...

».

Cette phrase montre que Julien exprime dorénavant savérité, il parle de sa propre idéologie de la religion.

Il critique une dernière fois l’hypocrisie de l’église en critiquantcette comédie grotesque qu’est d’envoyer l’évêque d’Agde prié une dernière fois à ses côtés alors que l’église l’acondamné.

Julien a définitivement tourné le dos à ce monde.

Il aurait pu sortir de prison grâce à Mathilde ou encoreen plaidant sa cause au tribunal mais celui-ci ne veut pas recevoir de pitié ou supplier de part ceux qu’il a méprisé, ilveut les humilier.

Le jeune homme veut et décide de mourir, il veut se punir pour ce qu’il a fait, il s’est trahi.

Jepense également que Julien à peur de lui-même, si il sort de prison qu’est ce qui lui dit que sa vanité ne va pasreprendre le dessus.

La vanité est quelque chose que l’on a en nous, le film L’Associé du Diable, de Taylor Hackford, le démontre bien, le héro Kevin Lomax succombe une première fois à la vanité et n’hésite pas à recommencer alorsqu’il sait ce cela peut apporter.

Julien Sorel préfère succomber maintenant qu’il a trouvé le bonheur et qu’il est aucôté de son amour. « Il entendit un soupir singulier ; il ouvrit les yeux, c’était Mme de Rênal. – Ah! Je te revois avant que de mourir, est-ce une illusion? s’écria-t-il en se Jetant à ses pieds.- […] – Sache que je t’ai toujours aimée, que je n’ai aimé que toi. – Est-il bien possible ! s’écria Mme de Rênal, ravie à son tour.

Elle s’appuya Sur Julien, qui était à ses genoux, et longtemps ils pleurèrent en silence. A aucune époque de sa vie, Julien n’avait trouvé un moment pareil.

» A quoi cela servirais de rester en vie, alors qu’il a enfin obtenu le pourquoi il s’était battu, il a enfin ce bonheur tantrecherche à qui il a voué son esprit, ses actes et sa vie.

Il a comprit qui ne servait à rien de provoquer le bonheur,de le chercher, le bonheur nous trouve parfois à des moments inattendu. En conclusion, son ambition est donc intolérable car elle n’aurait servi à rien, elle l’a mené à la mort.

Julien avaittrouvé l’amour dès le début mais il a eu trop peur de perdre son ambition, donc l’a laissé disparaître.

Il trouve letriomphe et le bonheur quand il se retrouve seul avec lui-même.

Il n’a plus besoin de prouver quelque chose àquelqu’un, Mme de Rênal l’aime pour ce qu’il est et non pour ce qu’il représente.

Il peut enfin être épanoui et enaccord avec lui-même et sa vie.. »

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