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LA CRITIQUE DU LIBERTINAGE : CHODERLOS DE LACLOS

Publié le 31/03/2012

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choderlos

Laclos naît à Amiens. le 18 octobre 1741. Il est issu d'une famille bourgeoise attachée depuis longtemps au service du roi, dans les offices ou dans la guerre. Son père, anobli. Parisien de souche, occupait un poste important dans l'administration royale en Picardie (subdélégué de l'intendant Chauvelin. puis secrétaire de l'intendance de Picardie et d'Artois) . Laclos devient officier d'artillerie (l'arme scientifique et roturière) et, sans avoir l'occasion de combattre, va de garnison en garnison. atteignant rapidement le grade de capitaine. au delà duquel le défaut de naissance lui bouche l'avenir. En 1782. il publie Les Liaisons dangereuses. Il vient de se marier en 1786 quand il encourt des sanctions pour sa Lettre sur l'éloge de Vauban : dans cet ouvrage, il reprenait la polémique conduite par le marquis de Montalembert, son chef direct. novateur en fortifications. contre le système de Vauban. Relégué à Toul. il se fait mettre en 1788 en congé illimité et se mêle à la vie mondaine et littéraire de Paris...

choderlos

« fère avec celle de la Révolution.

Il est un membre influent du club des· Jacobins qu'il quitte après la fusillade du Champ-de-Mars.

lorsqu'y prévaut l'in­ fluence robespierriste.

Très effacé en 1791-1792.

il reprend du service après le 10 août et joue un rôle actif dans la défense du territoire en 1792.

Il est général après Valmy.

Suspect comme orléaniste sous la Convention montagnarde.

il est emprisonné en avril 1793 puis en novembre.

Il fait preuve d'une grande fermeté dans le malheur.

Très menacé comme dan­ toni ste au printemps 1794.

il sortira de prison en décembre.

Il vit d'emplois obscurs sous le Directoire.

mais Bonaparte lui rendra son grade de général et.

par un passe-droit exceptionnel, le fera repasser de la ligne dans 1 'arti li erie.

Il mourra de la fièvre au siège de Tarente en 1803 après avoir donné de nouvelles mar­ ques de son énergie organisatrice et de son patriotisme.

Les difficultés d'interprétation soulevées par la multiplicité des nuances dans le mouvement bourgeois révolutionnaire, sont accrues dans le cas de Laclos, par l'indifférence de son bio­ graphe 1 aux questions sociales (sans parler d'affirmation mani­ festement mal fondées : selon Dard, l'affaire Réveillon serait une provocation montée par Laclos pour le compte du duc d'Orléans).

En attendant une refonte de sa biographie, on retiendra, pour les ajouter à ce qui précède, les points de repère sui­ vants : Laclos semble jouir de patronages puissants dans l'aris­ ticratie parisienne lors de son retour en 1788; il apparaît parfois comme l'interprète des intérêts du grand négoce (son frère, avec lequel il a toujours gardé les liens les plus étroits avait un poste important à la Compagnie des Indes Orientales jusqu'à la suppression du monopole en avril 1790).

A Londres, où il suit le duc d'Orléans, il travaille à un nouveau traité établissant la liberté du commerce entre la France et J'Angleterre.

Aux Jaco­ bins, par une prise de position équivoque, il se situe parmi les 1.

H.

DARD : Le g{m(;raf Choderlos de Laclos.. »

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