LA CRITIQUE chez Marivaux
Publié le 25/08/2015
Extrait du document
|
DOCUMENTS LA CRITIQUE ET SA RÉPONSE Mais je m'aperçois que, sans y penser, j'entre encore dans le Cabinet du philosophe. Ce Philosophe fait toujours paraître bien de l'esprit dans ses feuilles périodiques; mais en cela comme en toute chose ne quicl nimis. On trouve la juste mesure dans les ouvrages de Cicéron, de Montaigne, de Nicole, de La Bruyère, etc. Mais nos Sénèques modernes ont tant d'esprit qu'ils ne peuvent le retenir : hac et illac perfluunt. Il s'agit de savoir si l'esprit de l'art vaut celui de la Nature, qui est simple et uni. Desfontaines, Pour et Contre, 1734. Marivaux, lui, fait partie de ces honnêtes gens «[...1 qui du moins ont cela de respectable, qu'ils n'ont jamais eu de l'esprit contre personne, tout aisé peut-être qu'il leur serait d'en avoir, même du plus cruel sans impolitesse, si le plaisir de faire du bruit aux dépens des autres pouvait être du goût d'un honnête homme «. Marivaux, Le Cabinet du Philosophe. |
Marivaux ne pouvait éviter le sujet tant il eut à se défendre d'une critique féroce, acharnée et qui même lui survécut! Il s'était défendu en avançant ses propres théories sur le beau et le style, mais son amour-propre voulut qu'il fasse aussi la critique de la critique. Il donna quelques leçons dont on pourrait encore user de nos jours! Il reprocha à ces critiques d'être partisanes, fondées sur des préjugés et non sur une lecture attentive, d'être enfin plus ciblées sur l'auteur que sur ses écrits.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Le critique et dramaturge Charles Palissot, écrit en 1803 à propos des comédies de Marivaux : « aucun auteur n'a peint avec plus de vérité l'amour propre des femmes. Cette passion prédomine en elle sur l'amour même » En vous appuyant sur la lecture du Jeu de l'Amour et du hasard vous examinerez ce jugement.
- Les Fausses Confidences, Marivaux (1737) - Résumé de la pièce
- Cyrano: Comment alors cette critique est elle dénoncée à travers le rire ?
- Marivaux - les fausses confidences (1737) scène 14 - acte I
- Critique d'Artemisia Gentileschi Théâtre