« La courbe de tes yeux… » Capitale de la douleur, (1926) Paul ELUARD
Publié le 27/06/2012
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* De plus, la strophe 2 mélange habilement les images de la nature, les couleurs et la lumière. Ce sont des images qui rendent le poème très surréaliste, qui défie le lecteur de redéfinir sa propre réalité. A la façon des synesthésies baudelairiennes, ELUARD fait correspondre les objets matériels avec leurs impressions visuelles et odorantes par un jeu subtil d'associations : « feuilles de jour «, « mousse de rosée «, « Roseaux du vent «, « sourires parfumés « ; les images associées n’ont a priori pas de sens premier, cela induit donc une ambiance de rêve, une ambiance poétique et surréaliste, c’est la fantaisie du poète. * Enfin, le poète fait un rapprochement poétique en décrivant le regard de la femme à travers la nature ; les paupières peuvent être comparées aux « ailes « protectrices (v8), les cils à des « roseaux « (v7) et enfin au vers 9 « le bateau « peut rappeler la forme en amande des yeux. Ce texte correspond tout à fait à une description surréaliste, tous ces éléments donnent au poème une représentation presque picturale et confèrent à la femme un certain pouvoir.
« plutôt que de démontrer) de BRETON (théoricien « pur et dur » du surréalisme).Le tableau qu'il nous dresse n'est pas sans rappeler les tableaux de DALI notamment L'Apothéose d'Homère – Le rêve éveillé de GALA où, choseamusante, ils célèbrent tous deux la même femme.. »
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