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la cigale est la Fourmi Commetaire

Publié le 27/11/2011

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fourmi
Jean de La Fontaine était un poète français du XVII S. l’époque du classicisme. Le poète est majoritairement connu par ses fables. Tellement connues qu’elles sont apprises dés l’école. Les fables sont caractérisées par une certaine gaieté. La Fontaine a écrit douze livres de fables entre 1668 et 1674, mais La Fontaine n’est pas le créateur de ce genre, il s’est inspirer d’un auteur grec du VI S. av JC nommé Esope. Cet auteur a mis par écrit tout ses traditions orales.                                            La Fable est caractériser par une morale et des animaux, Esope met en scène des animaux qui sont les personnages d’un récit, et qui s’achèvent toujours par une morale. Il serait donc intéressant de confronté La Fontaine avec son modèle en voyant dans un premier temps les ressemblances et deuxièmement les différences.
 
I.                    Les Ressemblances
Le cadre spatio-temporel
Dans les deux fables les circonstances sont communes, l’histoire ce passe en hiver « c’était en hiver «l.1 ; « Quand la bise fut venu «v.4. La phrase Quand la bise fut venue est une métonymie poétique qui sert à décrire l’hiver, il y a aussi une allitération (= harmonie imitative) qui nous rappelle le vent d’hiver. Bise futvenue à Consonnes fricatives.


fourmi

« La Fontaine a recours à des rimes, il utilise des rimes plates et des rimes suivies du v.1 au v.15.

A partir du v.17 LaFontaine essaye de mettre un sens et de la variété dans le poème, il utilise donc un dialogue plus serré.1. Tous les vers sont heptasyllabiques, sauf le vers 3 « tout l'été », ce qui fait que la rime revient plus vite est marque labreveté et la progression rapide de cette saison. 2. Allitérations et assonances : v.5 « pas un seul petit morceau » est une allitération en « P », cela marque ledénuement complet.

La Fontaine utilise aussi des consonnes fricatives qui rappelle le son du vent, il y a présenced'une assonance en « i » : « fourmi, famine, voisine » ce qui marque la plainte et la souffrance se la cigale. 3. Il y a des enjambements : v.5/6 « pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau », l'enjambement traduitle désespoir de la cigale par l'absence complète de nourriture.

2 eme enjambement : « quelques grains pour subsister jusqu'à la saison nouvelle »v.10/11 elle limite encore la demande qu'elle fait.

« je chantais » met envaleur la qualité de la cigale pour dire que c'est tout ce quelle faisait pendant l'été. 4. Changement dans le titre Dans le titre, La Fontaine préfère une confrontation d'individu a individu « la cigale et la fourmi », Chez Esope c'est unindividu contre un groupe il y a donc un rapport de force tandis que chez La Fontaine les individus sont à égalité.

De plusles deux animaux ne sont pas des inconnues chez La Fontaine « voisine ».

Les pronoms utilisés sont « tu » dans la fabled'Esope et « vous »chez La Fontaine, cela est du au changement d'époque car le vous de politesse n'existais pas chezEsope. La Morale -l Moralité : ce qui est écrit -l Morale :la leçon ChezEsope la moralité est explicite, elle est située à la fin de la fable utilisant la structure « Cette fable montre que… » Lamoralité est appart de la fable c'est un autre paragraphe marquée par un alinéa.

Dans la moralité il y a un changementd'énonciation c'est Esope qui intervient, la fabuliste est présent.

La moralité est destinée aux lecteurs, Esope utilisel'impératif «il faut » comme un conseil pour le lecteur, mais encore le pronom «on» qui est une valeur généralisant de sonorigine « homo » qui vient d'homme.

Il utilise une hyperbole qui généralise la leçon.

La leçon dépasse même le récit etdonne un conseil. Chez la Fontaine la morale est implicite, elle n'est pas écrite dans la fable, c'est au lecteur de la chercher.

C'est aussi unemorale un peu plus ambiguë, soit La Fontaine partage l'avis d'Esope, donc la cigale n'a rien fait pendant l'été, soit ilreproche l'égoïsme de la fourmi. Une image différente de la cigale. La Fontaine est plus favorable à la cigale.

Tout d'abord dans le récit La Fontaine commence par « la cigale ».

Il fait que lacigale soit plus fier dans son activité « je chantais ne vous déplaise » elle est même orgueilleuse, de plus la cigale parled'avantage chez La Fontaine.

Le discours de La Fontaine est beaucoup plus important que chez Esope, il y a beaucoup dediscours direct « je vous paierai » et aussi du discours indirect montant son désespoir « elle alla crier famine » ; « pas unseul petit morceau de mouche ou de vermisseau » Mise en valeur de son désespoir Tout d'abord son désespoir est marqué par l'hyperbole « fort dépourvue » mais aussi « pas un seul… » Ce qui accentue sadétresse.

« Mouche ; vermisseau » graduation vers le plus petit, « crier famine » met en valeur le désespoir de la cigale. Demande limitée. Elle emploie un vocabulaire religieux « priant », elle demande de prêter, « prêter quelques grains »l'expression au singuliermontre aussi la limitation de la demande.

Le mot quelque montre qu'elle veut un grain quelconque.

« Pour subsister » meten valeur la question de vie ou de mort, « jusqu'à la saison nouvelle » est une limite de temps marqué par l'enjambement.La cigale promet qu'elle lui remboursera tout « je vous paierai ».

Elle emploie le futur « avant l'aout »elle se met une limitede temps.

« Foi d'animal » qui remplace Honnête homme qui est un serment solennel.

La cigale est même prête a luidonnée plus de ce qu'elle demande « intérêt, principal » La cigale est prêt a tout, mais faut- il la croire ?. »

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