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La Chartreuse de Parme de Stendhal (résumé et analyse)

Publié le 10/05/2011

Extrait du document

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Nous sommes à Milan en 1796. Les Français de Bonaparte sont entrés dans la ville. Ils sont accueillis comme des libérateurs par la population, sauf quelques aristocrates partisans de la réaction et des Autrichiens. C'est le cas du marquis del Dongo. Un fils lui naîtra deux ans plus tard, Fabrice, qui sera le héros de ce roman.  Est évoquée d'abord l'enfance heureuse au château de Grianta, au bord du lac de Côme, avec la mère et la jeune soeur de celle-ci, la belle Gina Pietranera. L'éducation du jeune garçon est confiée à l'abbé Blanès qui lui apprend l'astrologie.  En 1814, les Autrichiens rentrent dans Milan. Le marquis est ravi, mais son fils Fabrice est un admirateur passionné de Napoléon. Apprenant que celui-ci a reconstitué la Grande Armée, il décide de le rejoindre et assistera ainsi à la bataille de Waterloo où il est blessé.   

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« l'esprit et les manières de ce jeune prêtre.

De plus, le prince est jaloux de l'affection trop vive que la duchesse porteà son neveu.Ernest IV fait alors porter une lettre anonyme au comte Mosca, pour faire croire à ce dernier que Fabrice est l'amantde la duchesse.

Mosca les fait espionner par les domestiques, mais apprend qu'il n'y a rien entre eux.

Le comteministre est définitivement rassuré quand il apprend que Fabrice courtise une petite actrice du nom de Marietta.Mais cette Marietta a pour amant le comédien Giletti qui, jaloux de Fabrice, menace de le tuer.

Terrorisée, Mariettan'ose plus rencontrer Fabrice dont l'amour-propre est piqué par ces obstacles.Mosca, inquiet du danger couru par Fabrice, le fait appeler par sa mère sur le lac de Côme.

Fabrice s'y rend encachette car il est toujours officiellement recherché par la police.

Il rend visite à son ancien maître, l'abbé Blanèsqu'il considère comme son véritable père.

Après avoir fait le tour de ses souvenirs d'enfance, il reprend la route deParme.En chemin, il échappe de peu à une arrestation par les gendarmes et vole le cheval d'un valet de chambre à qui ildévoile son identité tout en lui laissant une somme d'argent pour le dédommager.

Provoqué par Giletti, il se bat enduel et tue son rival.

Il est dans son droit, mais, incapable de le prouver et comprenant que cette mort va êtreutilisée contre lui par ses ennemis et ceux de la duchesse, il s'enfuit.

Il passe la frontière en se servant dupasseport de Giletti.Il rencontre par hasard Ludovic, le valet de chambre de la Sanseverina qui lui procure un habit pour ne pas attirerl'attention, soigne les blessures que Fabrice a subies au cours du duel et le conduit à Bologne où Fabrice s'installesous une fausse identité.

Il reçoit de l'argent de sa tante qui multiplie les interventions en sa faveur, mais cetincident est exploité à des fins politiques par les adversaires de Mosca.

C'est ce qu'une lettre de l'archevêqueLandriani fait comprendre à Fabrice. La Marietta et la FaustaFabrice retrouve Marietta.

Le plaisir du moment lui fait oublier ses soucis.

Mais il va entendre la Fausta, l'une desplus grandes cantatrices de l'époque, fort capricieuse et d'une grande beauté.

Il est fasciné par la voix de la diva etcroit en être amoureux.Il se heurte à la jalousie du riche comte M*** amant en titre de la diva.

Fabrice met alors un point d'honneur àbraver ce personnage arrogant et infatué de lui-même.

Il fait une cour effrénée à la Fausta.

Celle-ci, justement,doit chanter à Parme.

Malgré le danger qu'il court d'être reconnu et arrêté, Fabrice la suit, accompagné du fidèleLudovic.

Il s'infiltre sous un déguisement au palais Sanseverina, chez sa tante, où la cantatrice donne un concert.Mosca, au courant de cette imprudence par la duchesse, décide de protéger Fabrice.

La Fausta, excédée par labrutale jalousie du comte M***, cherche à avoir un rendez-vous avec Fabrice.Finalement, tout cela se termine par une énorme mystification.

Le comte M***, prenant Fabrice déguisé pour le filsdu prince de Parme, fait enlever son rival et le fait promener de nuit dans les rues de Parme dans un attirail decarnaval.

Puis, le comte M*** prend la fuite pour se cacher dans les alentours et Mosca donne l'ordre d'enfermer laFausta dans la citadelle, pour éviter que le prince n'apprenne la vérité.Fabrice fait à son tour enlever le comte M*** pour se battre avec lui en duel.

De retour à Bologne, il reçoit deslettres chargées de reproches de la part de la duchesse, vexée de ne pas avoir été prévenue de son escapade, etau fond jalouse.

Il lui écrit pour la rassurer : il n'a retiré aucun plaisir de cette aventure, n'est pas amoureux de laFausta et ne désire rien d'autre au monde que de passer une soirée avec sa belle tante et avec ce comte Mosca «si bon pour ses amis ».

LIVRE SECOND Emprisonnement de FabriceLa duchesse menace de quitter Parme si le prince ne signe pas l'acquittement pur et simple de Fabrice.

Mais aumoment de rédiger le texte dicté par la duchesse, le comte Mosca omet une phrase décisive.

Cet oubli permet auprince de revenir très rapidement sur sa décision.Peu après, Fabrice est arrêté et emprisonné dans la citadelle de Parme dont le gouverneur est le général Conti.

Lafille du général, Clelia, prend en pitié ce beau jeune homme dont elle avait gardé un vif souvenir depuis leurcommune arrestation, cinq ans plus tôt.

Fabio Conti est avec la marquise de Raversi le chef du parti libéral.

Or, lamarquise de Raversi a été exilée par le prince à la demande de la duchesse Sanseverina.

Celle-ci est folle de raged'avoir été trompée par le prince, et en colère contre Mosca qui, par son imprudence de courtisan, est la cause del'emprisonnement de Fabrice.

Mosca, consterné par les conséquences de son geste, a beau, lui, protester de sonabsolu dévouement, lui dire qu'il est même prêt s'il le faut à donner sa démission, la duchesse est inflexible et luicondamne sa porte.Pendant ce temps, Fabrice est fort heureux dans sa prison.

Tous les jours, il aperçoit Clelia à sa fenêtre à l'heure oùelle vient soigner ses oiseaux.

Il lui fait des signes auxquels elle ne répond pas.

Fabrice éprouve enfin ce grandamour qu'il désespérait de connaître.

Mais Clelia, bien qu'elle s'intéresse au sort de ce prisonnier pas comme lesautres, ne songe pas à l'aimer, car Fabrice a la réputation d'un libertin.

Elle est de plus persuadée qu'il a une liaisonamoureuse avec la Sanseverina.Pourtant, quand son père la menace de la mettre au couvent, elle ouvre les yeux sur ses véritables sentimentsdevant la peur de ne plus jamais le revoir.

Elle accepte de lui parler et lui laisse voir son amour.

Fabrice lui dit sacrainte d'être empoisonné.. »

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