La Chartreuse de Parme

« Présentation de «La Chartreuse de Parme» C'est le 16 août 1838 , lors d'un séjour à Paris, que Stendhal a l' idée de la conception de «La Chartreuse de Parme» , qu'il dicte du 4 novembre au 24 décembre à un secrétaire après avoir terminé la rédaction des «Mémoires d'un touriste».

«La Chartreuse de Parme» e st publié en deux volumes le 6 avril 1839.

Le roman trouve peu d'échos et d'éloges dans la presse.

Toutefois , Stendhal peut compter sur le soutien de de Balzac qui lui envoie une lettre de félicitations pour la parution en avant première d'un extrait de son livre dans «Le Constitutionnel» .

Balzac publie également un article très élogieux mais émet quelques critiques et conseils.

Stendhal, flatté, va dans le sens de ce grand auteur et apporte l'une ou l'autre correction à son écrit.

Malheureusement, il décède avant d'avoir pu publier la version modifiée de «La Chartreuse de Parme» .

Il dédicace son dernier roman aux happy few c'est à dire aux «quelques privilégiés» qui le liraient.

C'est l'Italie qui a servi de décor prédominant dans «La Chartreuse de Parme» .

Stendhal dit lui -même se sentir italien.

Ce pays l'a beaucoup impressionné et marqué lors de son séjour, c'est pour lui la «patrie idéale».

Ce roman est la somme de tout ce que Stendhal a amassé durant sa vie «d'italien».

Les textes et chroniques découverts en Italie par Stendhal servent de toile de fond à l'écrit.

Pour dépeindre ses personnages, Stendhal s'inspire des femmes qu'il a aimé, de sa famille, des personnages italiens importants ou qui ont séduit Stendhal.

Ainsi Fabrice Del Dongo,le héros du roman, a pour modèle Alexandre Farnèse (devenu pape sous le nom de Paul III). Résumé Stendhal commence son roman par un «Avertissement».

Le narrateur, dont on ignore l'identité (mais on présume que c'est l'auteur lui-même), nous relate une histoire qui lui a été contée par le neveu de son défunt ami chanoine et qui parle de la duchesse Sanseverina.

Le narrateur lui promet d'écrire une nouvelle sur ce récit.

On apprend aussi au lecteur dans le premier paragraphe de l' «Avertissement» que les faits racontés ne sont pas contemporains : « aucune allusion aux choses de 1839».

L'auteur s'excuse à l'avance de l'immoralité de son roman.

Le 15 mai 1796, Napoléon entre en libérateur à Milan avec son armée.

Suite à cette arrivée, on essaye de loger les officiers chez les Milanais les plus riches.

C'est ainsi qu'un lieutenant nommé Robert demeure dans le château du marquis Del Dongo où il charme la marquise.

L'année suivante, Fabrice Del Dongo vient au monde dans le château de Grianta près du lac de Côme, où le marquis, fidèle à l'Ancien Régime, s'est réfugié .

Le garçon vit une enfance joyeuse et insouciante en compagnie de sa mère et de sa tante, Gina Del Dongo qui a épousé un officier italien partisan des Français et est devenue la comtess e Pietranera.

L'abbé Blanès , curé de Grianta, se charge d'enseigner le latin au jeune homme.

Il lui transmet également sa passion pour l'astrologie et "une confiance illimitée dans les signes".

Fabrice rêve d'une vie partagée par la gloire et l'amour tandis que son frère et son père , espions pour le rétablissement de la monarchie autrichienne, fomentent des complots obscurs contre les Français.. »