La « beat génération » au dernier acte
Publié le 04/12/2018
Extrait du document
BURROUGHS, GINSBERG ET
LA CULTURE ROCK
Les incursions de Ginsberg et de Burroughs dans le domaine de la musique pop furent nombreuses et leur conférèrent le statut d’icônes rock. Assez rapidement, les écrivains passèrent la rampe et participèrent aux créations musicales. Ginsberg chante sur scène avec Dylan, Patti Smith ou les Clash, fréquente John Lennon et Yoko Ono, interprète ses propres poèmes ou ceux de William Blake, accompagné d’Elvin Jones, Don Cherry et Bob Dylan.
Burroughs fut sollicité par les musiciens plus tardivement, dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix. Son caractère protéiforme et son côté « combattant de l’ombre » séduisent les musiciens de l’underground ; ses textes sont mis en musique sur d’obscures compilations par tout ce qui ressemble à l’avant-garde rock (Sonie Youth, John Cale, Bill Laswell...), mais il enregistre aussi avec le groupe de rap très politisé Disposible Heroes of Hiphoprisy et, pour sa dernière sortie rock, un étrange The Priest they Called Him, avec Kurt Cobain, le leader de Nirvana.
En grand ordonnateur macabre qu Tl était, William Seward Burroughs a mis, le 2 août 1997, un point final à l'histoire de la beat génération, suivant de quelques samedis Allen Ginsberg dans la mort. Ils avaient respectivement 83 ans et 71 ans. Ils avaient incarné dans les années soixante et soixante-dix cette littérature underground, libératoire et subversive, qui ébranlait les certitudes d’une Amérique drapée dans son conservatisme.
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