Knock, Jules Romains

« confirme que son prédécesseur ne lui fournissait pas beaucoup de clients.

Dans l'Acte I, l'action se déroule à l'intérieur ou autour d'une vielle automobile, qui va avancer pendant une partie de l'Acte.

Dans l'Acte II, l'action se passe dans l'ancien domicile du docteur Parpalaid, et le Tambour de ville passe une annonce publicitaire qui fera connaître au docteur Knock ses nouveau clients.

L'Acte III, quant à lui, se déroule dans l'hôtel de la Clef.

Hôtel qui s'est transformé en hôpital, et où Monsieur Parpalaid viendra rendre visite au docteur Knock par la suite.           Les caractéristiques du théâtre classique sont : - La règle des trois unités : l'unité de temps (l'action ne doit pas dépasser une journée ou 24 heures), l'unité de lieu (l'action doit se dérouler en un seul lieu, dans un décor unique), et l'unité d'action (la pièce ne doit traiter qu'une seule intrigue). - La règle de la bienséance : l'acteur ne doit pas choquer le spectateur.

Ainsi les événements violents ne peuvent être représentés sur scène ; ils seront par exemple racontés par un personnage qui y a assisté. - La règle de la vraisemblance : les personnages doivent se comporter et s'exprimer suivant leur rang social. - La catharsis : le spectateur doit être touché et doit pouvoir se sentir concerné par ce qui se déroule sur la scène.   Nous pourrions penser que la comédie Knock de Jules Romains correspond au théâtre classique, car elle a été entièrement inspirée du Médecin malgré lui, ou du Malade imaginaire de Molière, mais plusieurs critères permettent de prouver le contraire :           L'oeuvre respecte-t-elle la règle des trois unités ? Nous voyons clairement que l'unité de temps n'est pas respectée ; l'action ne se déroule pas pendant une journée, mais sur une durée de plusieurs mois : dans l'Acte III, le docteur Parpalaid vient rendre visite au docteur Knock, trois mois après l'Acte I.

L'unité de lieu n'est pas respectée non plus car l'action change d'emplacement, elle se déroule autour d'une. »