Jean ONIMUS: la culture et l'expérience de la vie (plan détaillé)
Publié le 06/11/2016
Extrait du document
«... Toute culture serait dangereuse parce qu'elle détruit la naïveté. Elle est aux antipodes de l'innocence, elle vieillit, elle flétrit votre enfant; il se peut même qu'elle lui fasse du mal. Toute croissance est douloureuse. L'existence... se chargera aussi de le meurtrir. Simplement la culture vieillit précocement et en profondeur. C'est ainsi qu’elle prépare à la vie. »
Jean ONIMUS
Que pensez-vous de cette opinion ? Vous appuierez votre raisonnement sur des oeuvres littéraires.
Réflexions préalables
— Ce réquisitoire contre la culture revêt, sous la plume d'un éminent universitaire, un aspect paradoxal.
— Il faut noter l'emploi du « conditionnel de presse » (serait) qui indique que M. Onimus ne prend pas à son compte la thèse des ennemis de l'enseignement et de la culture.
Plan proposé
I. La culture comme détournement de mineurs
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- «... Toute culture serait dangereuse parce qu'elle détruit la naïveté. Elle est aux antipodes de l'innocence, elle vieillit, elle flétrit votre enfant; il Se peut même qu'elle lui fasse du mal. Toute croissance est douloureuse. L'existence.., se chargera aussi de le meurtrir. Simplement la culture vieillit précocement et en profondeur. C'est ainsi qu'elle prépare à la vie. » Jean ONIMUS. Que pensez-vous de cette opinion ? Vous appuierez votre raisonnement sur des oeuvres littéraires.
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- Un universitaire contemporain, Jean Onimus, réfléchissant sur l'étude de la littérature, écrit : « L'inquiétude c'est la vie même de la conscience. Toute vie suppose effort, dépense de forces. Ce que cherchent les élèves trop souvent, c'est une réponse de catéchisme : "ce qu'il faut penser de..." et, dans leurs devoirs, ce qu'ils disent c'est ce qu'ils croient que l'on doit dire. Or le principe de l'enseignement littéraire est de leur faire admettre qu'il n'y a pas de dogme tout fait e