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Jean Giraudoux la guerre de troie n'aura pas lieu, résumé

Publié le 03/06/2013

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Jean Giraudoux, La guerre de Troie n'aura pas lieu. L'oeuvre. Une oeuvre historique... La guerre de Troie n'aura pas lieu, créée en novembre 1935, est la pièce de Jean Giraudoux la plus connue, la plus étudiée, la plus jouée. Selon la croyance populaire, ce serait plusieurs phrases d'un article du Figaro en 1935, où Mussolini disait « Il n'y aura pas de guerre cette année «, qui aurait donné l'idée de l'oeuvre à Jean Giraudoux. Le titre est ainsi ironique, « La guerre de Troie n'aura pas lieu (comprendre la seconde guerre mondiale) ... pour l'instant «. Ce livre raconte en fait la préparation de la guerre, la guerre avant qu'elle n'ait lieu, les personnages avant qu'il ne deviennent des héros ou des criminels de guerre. Finalement, par cet ouvrage Jean Giraudoux raconte l'Europe de son époque, où Mussolini, et Hitler acteurs principaux du second conflit du XXème siècle sont déjà arrivé au pouvoir et où l'Europe s'arme petit à petit. Néanmoins, la forme avec laquelle Giraudoux présente cette réflexion est originale puisqu'il use abondamment de la dérision et de l'ironie. En ce sens, cet oeuvre théâtrale est une comédie tragique. ... à l'origine mythologique La guerre de Troie est un conflit mythologique p...

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« Alerté d’une guérilla toute proche entre la Grèce et Troie, résultant de l’enlèvement d’Hélène par son jeune frère Paris, Hector convoque ce dernier.

Cependant, ni celui-ci ni les vieillards de la ville ne veulent céder à l’ennemi ce nouvel emblème de Troie.

Hélène est en effet plus qu’une femme, elle est une icône indispensable à la bonne marche de la société.

Hector décide donc de parler à Hélène de son éventuel départ, ce qui n’a pas l’air de la déranger : elle avoue ne pas aimer Paris tant que cela.

En dépit de son discours creux, le Troyen trouve à la belle grecque un don certain pour la voyance.

Après leur entretien, Hélène retourne auprès de Cassandre.

Bientôt, l’allégorie de la paix, très pâle, fait son entrée auprès d’elles.

Sa lividité est un signe avant-coureur de son déclin face à la noirceur de la guerre. Acte II Hélène, en vagabondant dans Troie, surprend Troïlus, son jeune beau-frère de 15 ans, qui l’a prise en filature.

Sure d’elle, elle l’interpelle et lui permet de l’embrasser.

Cette proposition fait bondir le jeune garçon, qui ne souhaite pas s’exécuter.

Sur l’entrefaite, arrive Paris, qui est jaloux de savoir son frère avec sa maîtresse. Hécube, Démokos, Paris et le géomètre se rassemblent pour discuter de certains aspects pratiques de la guerre, à savoir l’hymne de l’armée et les épithètes haineux qui découragent l’adversaire.

Dans l’espoir de voir se réaliser ses projets belliqueux, Démokos a convoqué Busiris, un spécialiste de la loi.

Celui-ci expose à Hector qu’Ilion a, jusqu’ici, été victime des outrages des Grecs et qu’il serait donc légitime pour elle de riposter pour laver son honneur.

Pourtant, toujours réfractaire à la guerre, l’ainé de Priam entend bien rétablir la paix et accueillir chaleureusement les ambassadeurs grecs.

Hector ordonne qu’au nom de la paix et de l’honneur des âmes tombées au combat, on ferme les portes de la guerre.

Mais un coup de théâtre se produit au moment où tous les Troyens se sentaient enfin hors de danger, l’armée hellénique pose le pied sur les rives troyennes et menace le fragile équilibre de la cité.

Andromaque, dans un dernier sursaut d’espoir, supplie vainement Hélène de développer des sentiments pour Paris.

Un amour sincère pourrait sauver l’île de la guerre, car nul n’a le droit de juger un cœur épris. Arrivé face à Hector, Oïax le provoque pour obtenir de lui une déclaration de guerre.

Cependant, sa démarche n’aboutit pas.

Conquis par l’humour et la bonne volonté du Prince pour maintenir la paix, Oïax oublie ses menaces belliqueuses.

La foule interroge Paris et sa dame sur leurs amours et ceux-ci, pour éviter tout esclandre politique, nient l’histoire en bloc jusqu’à ce que des témoignages s’élèvent pour clamer le contraire.

Alors que tous s’entendent pour passer ces allégations sous silence au roi Ménélas et ne pas entrer en guerre, Démokos, bien disposé à se battre, encourage la foule troyenne à se révolter contre l’ennemi grec.

Hector le fait taire en lui décochant une flèche.

Mourant, Démokos s’empresse d’accuser le grec Oïax d’être l’auteur de cet attentat.

Les spectateurs de la scène réclament le début des hostilités.

Les portes de la ville s’ouvrent sur Hélène embrassant Troïlus.

La guerre est imminente ; finalement, elle aura bien lieu.

2.

L'auteur Faire la biographie.

3.

Les personnages Faire fiche.

4.

Lecture analytique - Les portes ouvertes sont le symbole de la guerre imminente. - Préparation de la guerre : nécéssité d'un chant de guerre (pourquoi?) OU épithètes ?. »

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