Je n'ai plus que les os, Derniers Vers (Ronsard)
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
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Et finalement il s'en va en « éclaireur » au devant de la mort, ouvrant ainsi la route à ses amis de toujours.
En cesens ce texte a quelque chose de lyrique, d'héroïque.
Ses adieux sont fait d'une façon très calme, on peut trèsfacilement l'imaginer sur son lit de mort, la main tendu et parlant ainsi à ses proches.
III) Une approche humaniste de la mort
A.
Les références antiques Dans ce texte de Ronsard, il y a des références à l'antiquité comme souvent.
Ici lesréférences sont très symbolique puisque ce sont Apollon et son fils Asclépios.
Ces dieux n'ont pas été choisi auhasard par Ronsard, ce sont les dieux de la divinité et de la médecine.
Tout deux sont des dieux de la santé (ausens large du terme), et ils ne peuvent rien faire pour Ronsard, car il est en fin de vie, à 61 ans, Ronsard va mourir.Mais pourquoi ces dieux ? Pourquoi Apollon, est-ce seulement pour sa divination ? Peut être pas car c'est aussi legénie artistique de son pays (la Grèce antique) mais aussi l'idéal de la jeunesse.
Ronsard se sentant partir, il invoquesans doute le Dieu de la jeunesse pour qu'il redonne un peu de force, mais par la même occasion, il invoque le Dieuartistique, qui est aussi le Dieu de la divination.
Peut être que Ronsard demande une dernière foi la force de lajeunesse, la sagesse artistique de la vieillesse et la protection des dieux le laissant ainsi, par exemple, finir sonoeuvre.
Mais pourquoi appeler alors le Dieu de la médecine si il a avec lui le Dieu de la divination ? Peut être est-ceun signe de progressisme de sa part, il crois en la médecine, en le pouvoir des plantes qui rappelons le, à l'époquefait peur, il n'y a qu'à voir les oeuvres de Molière (1622-1673) qui près d'un siècle après dénonce le mal que peuventfaire les médecins.
Ronsard croit encore en l'homme et en sa science.B.
L'homme au centre du poème Malgré l'allusion aux Dieux, l'homme reste bien au centre de tout, pour preuveRonsard ne fait pas appel aux Dieu chrétien qui aurait pus le soigner (puisqu'il a tous les pouvoir), mais au jeuneAsclépios, Dieu de la médecine, science des hommes.
Cette même médecine qui lui fut enseigné par le centaureChiron (fils de Cronos).
Malgré la maladie (la goûte), malgré son mal-être, l'auteur attend avec courage et force lamort, ne lui laissant pas le plaisir de la croyance aveugle du dernier souffle.
On pourra dire que Ronsard aura crujusqu'à la fin en l'homme et en le bien qu'il peut faire au monde.Pour conclure, nous dirons que ce texte, malgré la fin évidente de son auteur, garde les pieds sur terre, ne faisantpas preuve de lâcheté en appelant à l'aide le Dieu, mais seulement en faisant allusion aux Dieux qui ne peuvent plusrien faire pour lui.
Ronsard, dans un geste de malice sera jusqu'à la fin progressiste dans ses pensés et aura crusjusqu'au bout en la nature et en l'homme.
\Sujet désiré en échange :
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Dernier madrigal.
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