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Isidore Ducasse - Je suis sale

Publié le 15/03/2022

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« Présentation de l’auteur : Mort à vingt-quatre ans, Isidore Ducasse (1846-1870, né à Montevideo et mort à Paris), qui se proclama « comte de Lautréamont », est l’auteur de deux œuvres qui ont bouleversé la poésie française : Les Chants de Maldoror et deux livrets de Poésies, tous en prose.

Maldoror présente un ensemble de « chants » lyriques, hallucinés, barbares, romantiques jusqu’à l’excès et non dénués de parodie, soudés entre eux par la présence du maléfique et du monstrueux. Présentation de l’œuvre : Les Chants de Maldoror sont un ouvrage poétique en prose de 1869, composé de six parties nommées « chants ».

Il s'agit de la première des trois œuvres de l'auteur Isidore Ducasse.

Cet constitue une œuvre poétique pleine d'humour (noir très souvent) et d'ironie qui remet en question le naturalisme et le romantisme.

L'œuvre connut un succès posthume et les surréalistes virent dans cette œuvre les prémisses du surréalisme.

Son œuvre est marquée par un style très imagé, grâce notamment aux métaphores surprenantes qu'il emploie. Présentation de l’extrait : L'extrait ci-dessus présente un monstre inouï ou, si l'on préfère, hyperbolique qui peut heurter par une auto-description surréaliste détaillé d’un corps en putréfaction.

Le monstre par décomposition, par métamorphose, par amputation et substitution, par parasitage, c'est une créature victime de tous les fléaux possibles.

Mais à travers le portrait de cette créature improbable, c'est surtout un bijou d'humour noir que nous livre Lautréamont suivant la forme de l’anthologie de l’humour noir d’André Breton. L’être répugnant devient alors une beauté inattendue au terme d’une transfiguration poétique. Nous observerons ainsi comment le poète décrit-t-il sa métamorphose de façon surréaliste ? Nous verrons dans un premier temps comment le poète exerce une description détaillée et répugnante de corps en putréfaction ; puis nous assisterons à la dimension fantastique de la faune et la flore qui se développe dans ce corps. Enfin nous constaterons que ce corps répugnant se métamorphose. Le premier mouvement du poème s’annonce d’abord comme une mise en scène de la saleté de corps répugnant.

(l.1-9) C’est une partie qu’on peut intituler l’autoportrait de Maldoror, en effet l’œuvre débute par un « je » lyrique associé à une valeur négative car elle est interprétée comme de la provocation.

"Je suis sale.

Les poux me rongent.

Les pourceaux, quand ils me regardent, vomissent.

" Ainsi le texte est fortement marqué par le rythme ternaire créé par l'association des trois phrases.

Si la première, caractérisée par la succession de trois monosyllabes, ressort du pur constat, il n'en va pas de même des deux autres, chargées de connotations péjoratives à. »

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