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Ionesco, théâtre : «Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis. Le match nous donne en effet l'idée la plus exacte de ce qu'est le théâtre à l'état pur : antagonismes en présence, oppositions dynamiques, heurts sans raison de volontés contraires.»

Publié le 02/01/2012

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ionesco

 Le théâtre n’a pas toujours eut la même fonction selon les époques, de l’antiquité à aujourd’hui il y a un grand pas. Chaque auteur à ça propre vision du théâtre, ainsi nous allons étudier le point de vue de Eugène Ionesco qui est un auteur du 20ème siècle, né en 1909 en Roumanie et décédé en 1994 en France. 

E. Ionesco ne veut pas être considéré comme un auteur engagé, en revanche il affirme sa liberté d’écrivain et ça conception de la littérature qu’il défend dans «Notes et Contre Notes«. C’est en justifiant sa vision personnelle du théâtre que Eugène Ionesco écrit : «Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis. Le match nous donne en effet l‘idée la plus exacte de ce qu’est le théâtre à l’état pur : antagonismes en présence, oppositions dynamiques, heurts sans raison de volontés contraires.«

Nous allons donc commenter et discuter cette affirmation, tout d’abord en accord avec E.Ionesco, nous allons nous demander en quoi une représentation de théâtre est identique ou presque avec un match de football, tennis, boxe...

Ensuite, nous allons nous demander si la vision du théâtre associée à celle du sport est si juste que cela, et quelles sont les autres conceptions que l’on peut avoir du théâtre.

Puis dans une dernière partie, nous allons discuter cette affirmation afin de se demander si du point de vue du joueur et de l’acteur, nous pouvons garder cette définition.

ionesco

« définir l’époque.

Au sport, les joueurs sont habillés de maillots, pour reconnaître l’équipe et de plus avec leurs nomsdessus.

Au levé du rideau au théâtre, il est frappé trois coups qui montrent le début de la pièce et lorsd’évènements sportif, il y a le coup de départ (sifflet, coup de pistolet...). Nous pouvons faire une comparaison entre le héros au théâtre et le vainqueur du match. De plus au théâtre les acteurs jouent ensembles, même si l’intrigue de la pièce peuvent les mener à être en conflits,les joueurs s’échangent des répliques, et nous pouvons donc utiliser un procédé métaphorique qui représente leséchanges avec la balle comme au tennis en parallèle au répliques échangées.

Les joueurs communiques, dans dessports à multiples joueurs c’est une équipe, au théâtre c’est une troupe.

Sur ces deux lieux où prennent place le «combat», les acteurs et joueurs se dépassent, se délivrent.

Dans les deux cas, le public occupe une place très importante.

Si un match est joué et que personne ne le regarde,ne si intéresse, le jeu n’existe plus, il n’a plus aucune utilité.

Au théâtre c’est la même idée, si il n’y a pas despectateurs, la pièce n’a pas lieu d’être.

Souvent le théâtre permet de dénoncer la société, de faire mûrir des idées,or si il n’y a personne pour les entendre, cela ne sert à rien. Cette dernière idée nous permet d’enchaîner sur la seconde partie, qui va nous démontrer que associer le théâtre àun match n’est pas forcément une bonne comparaison.

Et ainsi nous allons voir que différentes conceptions duthéâtre existent. Le théâtre prend ses origines dans l’Antiquité, c’est autour d’un autel en pierre, après les sacrifices d'animaux enl’honneur de Dionysos (dieu du vin, des excès, du théâtre et de la tragédie) qu’il y a des chants, des danses ;l’origine du théâtre fait donc partie d’un sanctuaire.

Ce théâtre relève d’une pratique religieuse et aussi citoyennecar il y a des concours pour rendre hommages a Dionysos.

C’est donc une même organisation qui est gardé au Vèmesiècle avant jésus Christ, avec l’ajout de paroles pour le dialogue des acteurs. Nous avons cette exemple avec Sophocle dans la pièce Électre, où nous pouvons lire : « le choeur : Voyez où il en est déjà, l’Arès qui s’avance, respirant le meurtre implacable », puis ensuite un dialogue commence entre Électre , Le Coryphée et Clytemnestre . Nous constatons donc que par ses origines, le théâtre n’a aucun rapport avec un match de football, boxe ou tennis.Car ses tragédies mettent en scène des personnages de la mythologie qui possèdent des pouvoirs magiques et il y aaussi question de forces obscure, c’est donc du registre fantastique ; il ne peut y avoir de rapport avec le sport quiest bien réel.

Par exemple, Homère c’est inspiré de ces histoires. Le théâtre lors de la Renaissance est aussi fondé sur le genre dramatique et s’inspire du théâtre antique, ce n’estplus des Dieux de la mythologie, mais le théâtre est alors basé sur le christianisme.

Il y a différentes formesthéâtrales, Le Jeu (drame), Les Miracles (le sujet du drame est la vie d’un saint) et Les Mistères (la totalité de la vied’un saint, où met en scène la vie de JC et l’intervention de la Vierge).

Ces représentations illustrent le cultependant les cérémonies de Noël (naissance de Jésus), l’Epiphanie (Adoration des Mages) et Pâques (résurrection deJésus).

Au Moyen-âge, le théâtre met en scène la bible afin de pouvoir raconter celle-ci, car peut de gens saventlire.

Pour que le théâtre devienne plus intéressant, il y a une introduction de passages comiques dans lesreprésentations sacrées.

Mais ces petites scènes comiques prennent de l’importances et devient des comédies surtout un spectacle.

Le genre comique prend alors différentes formes, telles que la moralité, la farce (où la satireprend forme)... Il y a un retour à l’antiquité pour reformer le genre dramatique (cet attrait est renforcé par les découvertesculturelles avec les guerres d’Italie).

Les comédies d’auteurs du théâtre de l’antiquité Latin viennent de Plaute (farceavec La Marmite) et Térence. Mais en France la 1er comédie n’arrive qu’au 16em siècle avec Eugène de Jodelle qui est membre de la Pléiade (nomdonné aux cours de l’histoire de la poésie, à des écoles regroupants 7 poètes, ce groupe est formé par Ronsard : DuBallay, Rémy Belleau, Jodelle, Dorat, Baïf et Pontus de Tyard).

Les membres de la Pléiade prennent des sujetshistoriques, des tragédies du XVIIème siècle, qui ont eut un grand succès au près des érudits et des lettrés.

Maisce n’est que 20ans plus tard que Pierre Larivey publie Les Esprits qui est considéré comme la première comédie en. »

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