Introduction sur l'histoire et la diversité des formes théâtrales

« Introduction sur l'histoire et la diversité des formes théâtrales Le théâtre est un art vivant qui nous vient de l’Antiquité.

On fait remonter l’origine de la comédie à la Grèce antique, aux cérémonies organisées en faveur du dieu Dionysos.

Mais le théâtre peut-il être considéré uniquement comme un rituel ? Il est aussi une mise en espace d’un texte écrit ou oral qui prend forme avec le corps des acteurs.

Dans l’Antiquité, le théâtre était joué par des esclaves masqués.

En occident, la condition du comédien a longtemps été perçue comme dégradante -du 2 fait de la prétendue dépersonnalisation qu’elle pouvait entraîner-.

Beaucoup de grands acteurs et auteurs de théâtre ont vécu dans la pauvreté et dans la marginalité. Aujourd’hui, la perception des acteurs est moins dégradante. Il existe une multiplicité de formes théâtrales de par le monde : entre le nô japonais où l’acteur doit effacer son individualité pour représenter le peuple, et le théâtre de Molière qui a connu la commedia dell’arte italienne, ou encore le théâtre allemand (Bertholt Brecht et la distanciation), il y a des codes de jeu et d’écriture très différents et éloignés.

Mais au-delà de ces différences, le théâtre demeure cet espace particulier qui place des hommes en face d’autres hommes.

Ne peut-on pas faire du théâtre partout.

Comme disait Augusto Boal, fondateur du théâtre de l’opprimé au Brésil, le théâtre existe dès lors que sont réunis « au moins deux êtres humains, une passion, des tréteaux »... -quelles sont les origines du théâtre, de la tragédie comme de la comédie ? Les cultes antiques semblent être à l’origine du théâtre. -quelle forme traditionnelle et primitive est à l’origine du théâtre ? Le cercle que les hommes faisaient spontanément lors de rites et de mystères antiques. -Quel changement pouvez-vous noter entre le théâtre de l’antiquité et celui d’aujourd’hui ? La frontière acteur/ spectateur est plus nette d’autrefois.

Au Moyen-Age, le théâtre se faisait dans les rues et le public était moins docile que dans un théâtre à l’italienne. Fiche d’identité de Molière Jean-Baptiste Poquelin dit Molière 1622-1673 Fils d’un tapissier du roi Louis XIV, Jean-Baptiste Poquelin se destine à une carrière d’avocat après avoir suivi des études chez les jésuites.

Mais en 1643, sa passion pour le théâtre l’ amène à fonder « l’illustre théâtre ».

Sa faillite le contraint à tourner douze ans en province avec sa troupe.

Le succès des Précieuses ridicules (1659) assure la notoriété de la troupe qui s’installe au Palais royal.

L’école des femmes (1662) inaugure le cycle des grandes comédies, mais suscite également des réactions hostiles qui se multiplient avec Tartuffe (1664) et Dom juan (1665).

Par la suite, Molière se consacre à des comédies proches de la farce et à des comédies-ballets.

Sa mort survient quelques heures après une représentation du Malade imaginaire (1673). Molière a vraiment permis le passage de la farce à la comédie. II) Personnages principaux (documents à mettre dans le carnet de lecture) Focus sur le personnage d’Elmire : comment est-elle ? Que révèle-t-elle des rapports de genre de l’époque ? Elmire est la femme d’Orgon.

Elle représente l’archétype d’une femme intelligente qu’Orgon a épousé en secondes noces.

Son esprit libre déplaît à sa belle-mère qui voit en elle une femme dépravée. III) Contexte d’écriture de la pièce Recherche à faire sur les risques pris par Molière lors de l’écriture de cette pièce : la secte des faux dévots, l’hypocrisie religieuse. Molière ne critiquait pas la foi, mais l’institution religieuse dans le contexte rigoriste du XVIIe, le jansénisme. Le jansénisme est une doctrine issue de la pensée du flamand Cornélius Jansen, qui reprend les idées de Saint Augustin.

Le salut de l’homme, créature déchue depuis le péché originel, ne peut résulter que de la grâce efficace, faveur gratuite que Dieu n’accorde qu’à ceux dont il sait qu’ils la mériteront (c’est la prédestination) et non de l’effort et des mérites humains.

C’est une pensée austère. Cette pièce lui a valu une cabale. DÉFINIR LES PERSONNAGES : le comique de caractère A la suite de cette lecture, et à partir de ce que vous savez sur le comique chez Molière, répondez aux questions suivantes sur les personnages du tartuffe. Quels adjectifs qualificatifs pourriez-vous associer à : -Dorine ? Intelligente, espiègle, libre ? -Tartuffe ? Tortueux ? manipulateur ? HYPOCRITE -Cléante ? Rationnel, mesuré, sobre -Que représente Dorine selon vous -comme souvent chez molière-? Vous pouvez relire les documents que je vous ais demandé d’insérer dans le carnet de lecteur. -Quels adjectifs pourriez-vous associer à Orgon? -Dorine ? Honnête, clairvoyante, courageuse, frondeuse -Orgon : aveuglé ? Obsessionnel ? Lâche ? -Madame Pernelle : rigide ? Dénuée d’humour ? Sèche ? Plan du commentaire  Introduction -Amorce ou phrase d’accroche -Caractérisation du texte : Présentez le texte en donnant les informations essentielles : titre, auteur, date, éventuellement éléments biographiques et contexte littéraire -Problématique : cette présentation doit déboucher sur la construction d’une problématique posée sous la forme d’une question -Annoncer le plan  Le développement Vous développez deux ou trois axes de lecture qui vous permettent de répondre à la problématique posée en début de devoir. Chaque axe de lecture est une grande partie qui comprend plusieurs paragraphes. Chaque paragraphe développe une idée cohérente, en s’appuyant sur le texte (un extrait, une figure de style que vous arrivez à repérer et dont vous comprenez le sens, un champ lexical…) Champ lexical : mots de différentes classes grammaticales explorant une même notion  conclusion ou Bilan 10 - Répondez à la problématique en reprenant les grandes lignes de votre argumentation.

Exemple : nous avons pu observer que… -Ouverture : dépassez cette réponse à la problématique en ouvrant la réflexion. Comparaison avec un autre texte, une autre oeuvre. -phrase de fin assez marquée qui permet au lecteur de rester sur votre signature personnelle dans cet écrit. Rédigez un COMMENTAIRE sur le texte de tartuffe, qui se baserait sur l’extrait suivant : Scène 6 ORGON, CLEANTE. Cléante À votre nez, mon frère, elle se rit de vous : Et, sans avoir dessein de vous mettre en courroux, Je vous dirai tout franc que c’est avec justice. A-t-on jamais parlé d’un semblable caprice ? Et se peut-il qu’un homme ait un charme aujourd’hui À vous faire oublier toutes choses pour lui ? Qu’après avoir chez vous réparé sa misère, Vous en veniez au point… ? Orgon Halte-là, mon beau-frère, Vous ne connaissez pas celui dont vous parlez. Cléante Je ne le connais pas, puisque vous le voulez ; Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être… Orgon 11 Mon frère, vous seriez charmé de le connaître ; Et vos ravissements ne prendraient point de fin. C’est un homme… qui… ah !… un homme… un homme enfin. Qui suit bien ses leçons, goûte une paix profonde Et comme du fumier regarde tout le monde. Oui, je deviens tout autre avec son entretien ; Il m’enseigne à n’avoir affection pour rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais autant que de cela. Cléante Les sentiments humains, mon frère, que voilà ! Orgon Ah ! si vous aviez vu comme j’en fis rencontre, Vous auriez pris pour lui l’amitié que je montre. Chaque jour à l’église il venait, d’un air doux, Tout vis-à-vis de moi se mettre à deux genoux. Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l’ardeur dont au ciel il poussait.... »