interprétation "l'enfant" de Hugo
Publié le 23/02/2022
Extrait du document
«
question d’interprétation HLP
En 1822, la Grèce proclame son indépendance à l'empire ottoman, aux
Turcs.
Ceux-ci répliquent en massacrant les populations grecques.
L'écho
du massacre retentira dans toute l'Europe et plusieurs nations
s’engageront pour la cause des insurgés, ainsi que plusieurs artistes et
personnalités.
Le peintre Eugène Delacroix illustrera la scène dans "Scène
des massacres de Chios », en 1824.
Victor Hugo, très célèbre auteur
romantique du XIX ème siècle, fait aussi partie de ces gens défendant les
Grecs.
Il a écrit "L'enfant" paru dans le recueil Les Orientales en 1829.
"L'enfant" raconte le triste épisode de l'île de Chio, l'horreur et les méfaits
de la guerre à travers l'image d'un enfant survivant du massacre, et
aborde aussi quelques thèmes du romantisme : la Nature et l'Orient.
Comment Victor Hugo utilise l’orientalisme pour dénoncer la guerre ? En
quoi « l’enfant » est un poème engagé ? Nous verrons que ce texte, en
insistant sur l'horreur de la guerre et en décrivant les beautés exotiques
passées de l'île de Chio, est une plaidoirie contre la guerre, et que c'est
une poésie engagée grâce au thème de la jeunesse.
Effectivement nous remarquons que le poème se construits sur deux
parties basées, sur une opposition entre hier et aujourd’hui.
Dès le
premier vers, Victor Hugo nous expose le monde apocalyptique qu’ont
laisser les turcs sur l’ile de Chios avec l’utilisation du passé composé « les
turcs ont passé par là », nous comprenons alors que le contraste entre
l’avant et l’après est marqué par le passage des soldats turcs et est
signifié par l’opposition entre passé et présent.
Outre cela le premier vers
présente aussi un hémistiche, marqué par un point qui évoque un
sentiment de sentence, comme s’il n’y avait plus de suite, et seulement la
mort.
On y trouve aussi le lexique du massacre : « ruine » (l1), « deuil »
(l1) : il s’agit d’une scène de désolation, où il n’y a plus rien à voir.
Ainsi le
premier vers est suffisamment explicite.
D’autre part, on peut observer
dans ce poème que la guerre se repend partout où il y a de la vie.
En
effet, on peut distinguer le champ lexical de la destruction et du massacre
au-delà du premier vers : « ruine » (l1), « deuil » (l1), « grand ravage »
(l12), « rocs anguleux »(l13), « pleurs »(l14), « affront »(l22).
Victor
Hugo utilise également des hyperboles pour renforcer le sentiment que la
guerre est toujours présente, comme le souligne ainsi l’expression
suivante : « Tout est désert.
» (l7).
La description du massacre est
d’autant plus forte que la guerre paraît avoir anéanti ce qui était
auparavant un merveilleux paradis.
La première strophe en est bien le
signe, avec l’anaphore sur « Chio », comme si le poète hurlait et répétait
son nom dans l’espoir qu’elle renaisse..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- enfant de victor hugo
- L'enfant victor hugo
- L'Enfant Victor Hugo
- Commentaire Littéraire Rédigé Sur "L'Enfant" De Victor Hugo Dans Le Recueil Les Orientales
- Victor Hugo: L'Enfant