Incipit du roman. Le Rire de l’Ogre. Pierre Péju.

* On est dans le symbole, tout le monde est concerné, on est dans un conte du petit chaperon-rouge qui se fait dévorer, du petit poucet qui avance dans la forêt en essayant de ne pas perdre son chemin et avec les bottes de l’ogre. « On sent confusément qu’il est impossible d’aller plus loin « + envie de partir, âge adulte, on est bloqué aussi, aboutissement d’une vie. Avec l’âge + imparfait le chemin devient un axe, une sorte de colonne de vertébrale, un passage à la vie d’adulte il a trouvé le passage, le secret, c’est une initiation. Conclu : Dans cet incipit traditionnel on retrouve des symboles du conte qui se traduisent par un inconscient collectif marqué par la violence humaine, par la guerre et ses massacres. Il se sert plus ou moins consciemment des symboles pour toucher notre inconscient et donc nous toucher au plus profond. La trame romanesque de Pierre Péju qui est très nourrie de symboles reflète notre psychique, notre inconscient, notre ça. Il nous montre également des personnages hantés par un inconscient collectif qui les guide comme le prouve Paul.