Incipit de la nouvelle "le père " de Maupassant

« humble.

Les personnages sont donc des personnages ordinaires, typiques des récits réalistes.

De plus, la nouvelle s'ancre dans la ville de Paris pour décrire le quotidien de ces deux personnages qui prennent « l'omnibus » pour se rendre au travail.

Le lecteur du XIXème siècle peut donc reconnaître la réalité de son temps.   3) Le narrateur adopte une focalisation zéro puisqu'il connaît les pensées et les sentiments des personnages dont il raconte l'histoire à la troisième personne.

Par exemple, il livre les émotions de François Tessier « amoureux » de cette brunette qui correspond « à ses désirs intimes ».

De plus, le narrateur s'implique dans le texte à l'aide de la modalisation « certes »  pour commenter les ressentis de François Tessier en définissant son trajet dans l'omnibus comme « la plus charmante demi-heure de sa vie ».

Le narrateur est aussi visible à travers l'utilisation du pronom indéfini « on » en décrivant le coup de foudre comme une scène universelle qui peut arriver à tous et dans laquelle il implique le lecteur lorsqu'il dit qu' « on rencontre parfois de ces femmes qu'on a envie de serrer éperdument dans ses bras ».

Il n'est donc pas le « metteur en scène caché » que Zola préconisait pour les romans naturalistes.   4) Une scène de rencontre amoureuse soudaine est appelée un coup de foudre ou innamoramento pour reprendre le terme que le sociologue italien Francesco Alberoni utilise pour parler d'un « amour naissant ».

Le sens principal d'une telle scène est la vue et l'utilisation du passé simple pour le verbe « voir » la place d'ailleurs au premier plan tout en créant un effet de soudaineté qui permet de renforcer le coup de foudre.   5) On peut relever les termes d'« envie », de « possession » ou de « désirs » à propos du champ lexical du désir.

Mais on retrouve aussi celui du piège dans les participes passés pris comme adjectifs « hanté », « possédé » et « envahi » qui caractérisent François Tessier.

L'association des deux champs lexical annonce un « bonheur fou » connoté à la fois positivement et négativement.

En effet, le désir de possession qu'éprouve le personnage envoûté et comme pris au piège annonce, comme dans de nombreuses nouvelles de Maupassant, une issue malheureuse à cette rencontre.

En effet, l'homme prendra peur lorsqu'il apprendra que. »