Il faut cultiver notre jardin. Candide
Publié le 23/06/2014
Extrait du document
«
Candide, dans ses multiples voyages, en grande partie maritime, découvre un monde totalement différent de
sa vie au château au début du récit.
Candide, garçon naïf, découvre le mal dans le monde et se forge sa propre
opinion au fur et à mesure de ses voyages.
Il découvre l'atrocité de la guerre en Bulgarie ,l'irrespect aux Pays
Bas, l'oppression des indiens dans les Amériques, l'esclavage au Surinam et enfin en Europe, il découvre en lui
un regard critique qu'il porte sur la France et l'Angleterre.
A la fin du récit on découvre un nouveau
protagoniste, Candide aura gagné en réflexion et sera autonome grâce aux expériences vécues, Candide n'est
plus candide.
• Il s'agit d'une métaphore entre l'esprit et la terre.
Le développement et l'épanouissement de ce que l'être
humain contient en germe.
Un esprit qui n'est pas nourri de lectures et de découvertes est comme une terre qui
n'est pas entretenue donc qui ne produit rien.
Mais cultivé, entretenu, instruit, l'esprit engendre des fruits
innombrables.
• La seule façon de trouver le bonheur dans ce monde, est de ne pas se préoccuper du monde extérieur et
de cultiver son monde à soi.
• L'homme fut mis sur terre pour y travailler.
Il faut bien travailler, et prendre soin de la terre ; les récoltes
ne se feront pas seules ; et les théories ne nourrissent pas les familles.
C'est une invitation à se concentrer sur
les choses concrètes de la vie plutôt que de se dépenser inutilement dans la recherche de vérités
métaphysiques.
Laissons de côté les problèmes métaphysiques, et occupons-nous au contraire des choses
que l'on peut changer, amélioré.
Il faut "travailler" pour récolter les fruits de son bien, aussi modeste soit-il (le jardin de la métairie).
On a là à
portée de main le bonheur après lequel on a vainement couru (périples de Candide et de ses compagnons).
Il faut arrêter de raisonner, de se poser des questions dont nous n'aurons jamais les réponses (attaque de
Voltaire contre les philosophes qui spéculent sur le pourquoi et le comment du monde, du mal, etc)
Il faut "cultiver" ce que l'on a en soi (le "jardin") pour atteindre au meilleur de soi..
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