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Huysmans À Rebours

Publié le 27/03/2014

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A Rebours est un ½uvre écrite par Joris-Karl Huysmans en 1884, cet écrivain fut considéré pendant un temps comme un auteur naturaliste s’étant lié d’amitié avec Zola. Mais avec A Rebours et plus tard Là-bas en 1891, Huysmans se détourne progressivement du naturalisme pour se rapprocher d’un nouveau style d’écriture plus proche de l’atmosphère qui règne dans la société de l’époque, un sentiment d’écoeurement, d’étouffement qu’il va développer à travers son personnage de Des Esseintes, qui deviendra au fil du temps une figure emblématique du décadentisme. Dans les milieux littéraires de l’époque, de nombreux auteurs évoquent une rupture brutale entre Zola et Huysmans avec son livre A Rebours. Cependant comme nous le verrons au cours de notre analyse, la compréhension du roman n’est pas aussi radicale que cela et ainsi nous tenterons d’analyser l’½uvre A Rebours d’Huysmans à travers la critique que Pierre Waldner a fait de ce roman, en s’appuyant principalement sur les notions qu’il évoque c’est à dire celle du « jeu », d’un personnage névrosé qui est « traité comme un personnage de roman naturaliste, relevable des modes d’étude et de présentation chers à Zola » et d’un « rejet déterminé : une attitude hybride ». A travers les notions exprimées par Waldner, notre étude évoquera l’aspect naturaliste du roman A Rebours, l’aspect au contraire décadent de l’½uvre et de son personnage et enfin l’aspect complexe et double de l’½uvre d’Huysmans. Dans A Rebours, nous sommes en présence dès le début du roman d’une notice dans laquelle sont regroupées les déterminations sociale, historiques et héréditaires du personnage. L’allusion à la lignée et à l’hérédité de Des Esseintes, permet a l’auteur de mettre en relation l’éducation qu’a reçu le personnage et la vie qu’il mène actuellement : « Déjà, dans cette image de l’un des plus intimes familiers du Duc d’Epernon et du marquis d’O, les vices d’un tempérament appauvri, la prédominance de la lymphe dans le sang apparaissaient. La décadence de cette ancienne maison avait, sans nul doute, suivi régulièrement son cours ; l’effémination des males était allée en s’accentuant ; comme pour achever l’½uvre es ages, les es Esseintes marièrent pendant deux siècles ; leurs enfants entre eux, usant leur reste de vigueur dans les unions consanguines ». Cette notice prouve que malgré la volonté d’Huysmans de s’éloigner du naturalisme, il garde peut être de façon ironique, certain aspect qu’il a appris aux cotés d’écrivains naturaliste tel Zola, qui dans son roman Rougon Macquart a établie l’arbre généalogique de la famille Rougon dans le but d’étudier l’influence du milieu sur l’homme et des tares qui en découlent. Face aux ressemblances entre les divers personnages des romans d’Huysmans, nous avons élaborer une théorie sur le coté naturaliste de l’½uvre A Rebours mais peut être pouvons nous nous demander si ce n’est pas plutôt l’esprit décadent qui prédomine et anime tous les romans d’Huysmans depuis la naissance de l’écrivain. Huysmans ne semble pas tant vouloir rompre brutalement avec le naturaliste mais souhaite sans éloigner progressivement. C’est pourquoi nous retrouvons comme nous l’avons vu des signes naturalistes dans la Notice, c’est l’unique moment où nous avons véritablement un développement narratif mais nous verrons plus tard que cette notice peut avoir un double jeu et ainsi bien marquer plutôt une parodie, une ironie face à l’exercice typique des naturalistes. Dans A Rebours, nous pouvons relever dans certains chapitres une écriture inspirée du mouvement naturaliste. En effet, bien qu...

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« qu'il mène actuellement : « Déjà, dans cette image de l'un des plus intimes familiers du Duc d'Epernon et du marquis d'O, les vices d'un tempérament appauvri, la prédominance de la lymphe dans le sang apparaissaient. La décadence de cette ancienne maison avait, sans nul doute, suivi régulièrement son cours ; l'effémination des males était allée en s'accentuant ; comme pour achever l'½uvre es ages, les es Esseintes marièrent pendant deux siècles ; leurs enfants entre eux, usant leur reste de vigueur dans les unions consanguines ». Cette notice prouve que malgré la volonté d'Huysmans de s'éloigner du naturalisme, il garde peut être de façon ironique, certain aspect qu'il a appris aux cotés d'écrivains naturaliste tel Zola, qui dans son roman Rougon Macquart a établie l'arbre généalogique de la famille Rougon dans le but d'étudier l'influence du milieu sur l'homme et des tares qui en découlent.  Face aux ressemblances entre les divers personnages des romans d'Huysmans, nous avons élaborer une théorie sur le coté naturaliste de l'½uvre A Rebours mais peut être pouvons nous nous demander si ce n'est pas plutôt l'esprit décadent qui prédomine et anime tous les romans d'Huysmans depuis la naissance de l'écrivain.

Huysmans ne semble pas tant vouloir rompre brutalement avec le naturaliste mais souhaite sans éloigner progressivement.

C'est pourquoi nous retrouvons comme nous l'avons vu des signes naturalistes dans la Notice, c'est l'unique moment où nous avons véritablement un développement narratif mais nous verrons plus tard que cette notice peut avoir un double jeu et ainsi bien marquer plutôt une parodie, une ironie face à l'exercice typique des naturalistes. Dans A Rebours, nous pouvons relever dans certains chapitres une écriture inspirée du mouvement naturaliste.

En effet, bien qu'il est la volonté de rejeter le naturalisme, il continue d'entretenir une obsession médicale qui le rapproche malgré lui de son disciple Zola, à travers l'étude de la syphilis qui progresse tout au long de l'½uvre.

Pour écrire A Rebours, Huysmans s'est rigoureusement documenté.

Le thème central du roman A Rebours qui est la névrose du personnage de Des Esseintes, est une notion également très présente chez les romans naturalistes.

En effet nous la retrouvons dans de nombreux romans de Zola comme dans la représentation de la névrose dans les Rougon-Macquart et Lourdes d'Emile Zola.

Dans le récit du cauchemar de Des Esseintes au chapitre 8 nous sommes face à une écriture naturaliste à travers l'étude de la névrose.

En effet la description de ce cauchemar animé par la névrose est empreint de réalisme.

Il y a la fois un mélange. »

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