Hugo reproche à la tragédie de ne montrer en scène que « les coudes de l'action ». Les mains sont en coulisse. Pourquoi raconter plutôt que faire voir ?
Publié le 27/02/2011
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I. Importance des récits : Le Cid : le combat contre les Mores ; Cinna : la réunion des conjurés ; Horace : le combat ; Polyeucte : le récit de Stratonice ; Phèdre : le récit de Théramène ; Andromaque : la fin de Troie et la mort de Pyrrhus... II. Explications : On a supposé qu'ils étaient imposés par l'impossibilité où étaient les acteurs de se déplacer sur une scène bondée de spectateurs.
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- V. Hugo reproche à la tragédie de ne montrer en scène que « les coudes de l'action ». Les mains sont en coulisse. Pourquoi raconter plutôt que faire voir ?
- Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, précisémen
- Victor Hugo écrit dans la Préface de Cromwell : « On doit croire que si Racine n'eût pas été paralysé, comme il l'était, par les préjugés de son siècle, s'il eût été moins souvent touché par la torpille classique, il n'eût point manqué de jeter Locuste dans si on drame, entre Narcisse et Néron, et surtout n'eût pas relégué dans la coulisse cette admirable scène du banquet, où l'élève de Sénèque empoisonne Britannicus dans la coupe de la réconciliation ». Ne peut-on dégager de ce passag
- Le théâtre n'est pas le pays du réel ; il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous terre. C'est le pays du vrai : il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle. Victor Hugo, Post-Scriptum de ma vie. Vous expliquerez et commenterez cette double affirmation. Vous pourriez, par exem
- «Le théâtre n'est pas le pays du réel: il y a des arbres de carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous terre. C'est le pays du vrai: il y a des coeurs humains sur la scène, des coeurs humains dans la coulisse, des coeurs humains dans la salle.» (Victor Hugo, Tas de pierres III, 1830-1833).