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HÉRIAT Philippe : sa vie et son oeuvre

Publié le 15/12/2018

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HÉRIAT Philippe, pseudonyme de Raymond Gérard Payelle (1898-1971). Fils d’un premier président de la Cour des comptes, arrière-petit-fils de Zulma Carraud, l’amie de Balzac, Philippe Hériat fut, dans sa jeunesse, assistant des grands metteurs en scène de cinéma Marcel L’Herbier et Louis Delluc. Il fut aussi l’un des acteurs du Sexe faible, la comédie d’Édouard Bourdet. Il écrivit de nombreux romans: l’Innocent (1931), qui obtint le prix Thcophraste-Rcnaudot, la Main tendue (1933), VAraignée du matin, suivie de En présence de l'ennemi et de Départ de Valdivia (1933), la Foire aux garçons (1934), Miroirs (1936). Puis ce fut l’illustre somme des « Boussardel » : les Enfants gâtés (prix Goncourt, 1939), la Famille Boussardel (1947, grand prix du Roman de l’Académie française), les Grilles d'or (1957), le Temps d'aimer (1968). Hériat composa également un récit historique, le Secret de Mayerling (1949), et plusieurs pièces de théâtre : l'Immaculée (1947), Belle de (1950),

 

les Noces de deuil (1953), les Joies de la famille (1960), Voltige (1967), etc. Il fut reçu à l’académie Goncourt en 1949.

« la haute bourgeoisie.

Le style glace et dore la réalité, lui donne une dimension emblématique.

C'est dire l'ambi­ guïté foncière de cette littérature, qui ennoblit ce qu'elle prétend dénoncer, émiette et pare le réel pour n'en plus laisser que d'harmonieuses représentations.

BIBLIOGRAPHIE Pierre Gascar, Léonce Peillard.

Philippe Hériat, Paris .

Éd.

Innothéra, 1956.

A.

NIDERST. »

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