Henri Barbusse, Le Feu
Publié le 01/02/2015
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« 3) Quels sont les mots qui expliquent des sensation ? la vue (l. 14 "On voit, on sent passer près de sa t ête des éclats avec leur cri de fer rouge dans l'eau." ; l.25, "Devant nous, la vue est obstru ée par une avalanche fulgurante, qui tient toute la place".) l'ou ïe (l.22), le narrateur a mal aux oreilles: "les stridences des éclats qui passent vous font mal aux oreilles, vous frappent sur la nuque, vous traversent les tempes" l.29: "J'ai entrevu des faces étranges qui poussaient des esp èces de cris, qu'on apercevait sans les entendre dans l'an éantissement du vacarme." l'odorat (l.22 odeur) "On a le coeur soulev é, tordu par l'odeur soufr ée." le go ût "on a le coeur soulev é (l.22) le toucher l. 26 "il faut passer dans ce tourbillon de flammes et ces horribles nu ées verticales". Tous les sens sont quasiment inop érants. Les deux sens principaux, la vue et l'ou ïe sont en train de dispara ître. 4) Un homme, c'est un corps l. 27 34 c'est une boucherie "d'immenses et furieuses masses rouges et noires tombait autour de moi", "je me rappelle avoir enjamb é un cadavre qui br ûlait", "j'ai vu des forme tournoyer, s'enlever et se coucher". On est dans un texte qui d écrit une boucherie. 5) Un homme , c'est un individu et donc une identit é Qu'est ce que l'on a comme pronoms ? 15 occurrences du Pronom ou possessif "je", 22 "on". L'individuel est le moins nombreux. Ce qui domine, c'est le "on", c'est une masse, l'individu dispara ît. Le "on" écrase le "je". Qui a cri é ? Un soldat quelconque : on a aucun nom propre Conclusion : ce texte a d éshumanis é les soldats sur le champ de bataille; ce ne sont plus des êtres humains avec une identit é mais des formes quelconques.. »
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