Harmonie du soir Charles Baudelaire
Publié le 17/09/2012
Extrait du document
«
ont mis à la mode.
Fonctionnement du pantoum : reprise des vers 2 et 4 de la première strophe aux vers 1 et 3 de la deuxième
strophe et ainsi de suite.
b.
A qui s’adresse le poème ?
Il faut attendre le dernier vers avant de savoir à qui s’adresse le poème : « Ton souvenir en moi luit comme
un ostensoir ».
On peut penser que Baudelaire fait référence à Madame Sabatier.
L’expression de « moi » et
« toi » permet de se référer à leur relation amoureuse.
De plus le « souvenir » de Madame Sabatier apparait
dans la comparaison avec l’ostensoir.
En effet Baudelaire utilise un vocabulaire religieux pour la diviniser.
Ensuite il s’adresse à elle à travers le pantoum.
Cette forme permet d’obtenir un mouvement cyclique
donnant de la musicalité au poème, afin de pouvoir mieux exprimer ses sentiments.
II.
Vertige des sens et des sensations
a.
Les différents sens
Le poème met en jeu des êtres inanimés : fleurs, violon, ciel, parfum, cœur…
* Visuels : la vue : " triste et beau " ; " luit comme un ".
Cette sensation visuelle est associée à un sentiment
profond.
Ce sentiment est amplifié par le vers « le Soleil noyé dans son sang qui se fige » car c’est un
paysage « noyé » dans un sentiment.
* Auditifs : l’ouïe : " valse " ; " violon ".
La musique fait référence à la valse avec des sonorités en « v ».
La
reprise des mêmes rimes crée un effet lancinant ; au-delà de l’harmonie.
Le poème devient une sorte de
tourbillon d’images et de sensations, qui déséquilibre toutes les personnes se retrouvant prises à l’intérieur :
« Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir, » vers 3 et « Valse mélancolique et langoureux
vertige ! » vers 4.
* Olfactifs : l’odorat : " s’évaporer " ; " encensoir " ; " parfum ".
L’odeur est très importante dans ce poème
car c’est l’odeur des fleurs qui traduit l’harmonie : « Chaque fleur s’évapore ».
Ce poème évoque également une sensation tactile : les allitérations en « v » et les assonances en « i »
renforcent les vibrations.
Ces différents sens, représentent l’état d’âme, celui du « cœur tendre » « qu’on afflige »
Ces diverses sensations se répondent comme dans Correspondances : c’est l’illustration des synesthésies
(= correspondances dites horizontales entre les sens).
b.
Passage au malaise
Mais ce vertige agréable, tourne au malaise.
En effet ce poème a un effet morbide : « le Soleil noyé dans son
sang qui se fige ».
Le sang évoque la maladie ; la vie finit par se paralyser.
La dualité est toujours présente
chez l’auteur : le tournoiement combine plaisir et malaise.
III.
Le spleen baudelairien
a.
Antithèse ombre/lumière.
»
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