harmonie du soir, analyse linéaire

« HARMONIE DU SOIR, BAUDELAIRE Introduction :    I. Situer Baudelaire dans son époque, son courant littéraire (s’il y a lieu) et donner des éléments biographiques utiles.

Donner les dates de Baudelaire (18211867) ;sentiment de solitude du poète(difficultés avec sa famille) le pousse vers une certaine mélancolie.

Baudelaire né en plein romantisme (exaltation et description des sentiments, dont le sentiment amoureux : se retrouve dans Harmonie du soir).

Baudelaire proche de T.

Gautier et du Parnasse : d’où le soin accordé à la forme. Situer Harmonie du soir dans le recueil (à quelle section et à quel cycle appartientil ?), le relier aux thèmes du recueil.

Parler de la forme poétique : à quoi sert-elle ici ? Le poème se situe à la fin du cycle dédié à Apollonie Sabatier, au sein de Spleen et Idéal (les thèmes du spleen et de l’idéal sont présents dans le poème, forment sans doute des éléments constitutifs de cet amour : regret de ne pouvoir partager plus longtemps l’amour avec Apollonie + plénitude heureuse de cet amour).

Le pantoum permet de glisser subtilement d’un thème (évocation de la nature et de la griserie des sens) à l’autre (évocation de l’amour pour Apollonie , évocation empreinte de sacré) en les entremêlant. Quelle problématique, ou axe de lecture, choisissez-vous ? Autrement dit, que souhaite illustrer Baudelaire dans le poème, ou bien que souhaitez-vous démontrer ou souligner dans ce poème ? Comment la Nature devient le miroir des sentiments du poète. Nature perçue par les sensations v.1 à v.5/6 1ère STROPHE v.1 et 2 : vision « vraie » de la nature, du paysage, avec des termes descriptifs utilisés pour caractériser le moment « Voici venir les temps » et les êtres, les choses « chaque fleur s’évapore » et vibre « sur sa tige ».

Comparaison religieuse –fleurs sont « ainsi qu’un encensoir »- insiste sur les parfums capiteux et lourds qui s’exhalent le soir ( encens = parfum très fort) mais aussi purs (l’encens est utilisé pour purifier l’atmosphère sur les plans matériels et spirituels).

C’est la 1ère allusion religieuse du poème qui fait de la nature un espace sacré. v.3 et 4 : griserie des sens accrue par la synesthésie ( sons et les parfums frappent ensemble l’ouïe et l’odorat) « les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ». Cette synesthésie va entraîner une exaltation des sens « langoureux vertige » (on peut noter par ailleurs qu’il s’agit d’une correspondance verticale : deux sens sont stimulés ce qui crée une extase sur le plan sensuel, sensoriel, physique) ET AUSSI va faire naître un sentiment dans l’âme du poète, la mélancolie « Valse mélancolique ». Ici apparaît le champ lexical des sentiments (il s’agit d’un correspondance verticale : de la griserie des sens on passe à l’émotion, au sentiment, à une dimension plus spirituelle). Extrême musicalité du poème : assonances en OI / I et allitération en S Rimes embrassées avec au centre une rime riche en « soir » qui rappelle le sujet et le titre du poème. 2ème STROPHE Grâce à la forme du pantoum (expliquer en quoi cela consiste), on glisse insensiblement dans la strophe 2 des sensations aux sentiments. II.

La nature reflète les sentiments du poète v.5 : reprend la simple griserie des sens (« Chaque fleur s’évapore… ») pour arriver au v.6 (« Le violon frémit… ») où les sens (l’ouïe qui écoute la musique) ouvre la porte à une émotion intense (« comme un cœur qu’on afflige ») : personnification du violon insiste sur l’exaltation de l’âme du poète qui perçoit toute chose comme vivante ; symbiose de l’âme et des sens perceptible avec la comparaison humaine et sentimentale « comme un cœur qu’on afflige » v.

7 : ici c’est la mélancolie du soir qui prend le pas sur le tournoiement des fleurs (comme c’était le.... »