Guy de Maupassant, Bel Ami: commentaire de texte
Publié le 28/09/2013
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Fiche 5 bac de français Guy de Maupassant, Bel Ami, Incipit. 1885 Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau, par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et jeta sur les dîneurs attardés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier. Les femmes avaient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maîtresse de musique entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue d'une robe toujours de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habituées de cette gargote à prix fixe. Lorsqu'il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu'il allait faire. On était au 28 juin, et il lui restait juste en poche trois francs quarante pour finir le mois. Cela représentait deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners, au choix. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se contentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C'était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette. Il marchait ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des huss...
Surtout célèbre pour ces contes et nouvelles, Maupassant a aussi laissé quelque grands romans comme Bel Ami. Il y présente un personnage hors du commun, type même de l'ambitieux. Mais ce roman présente aussi l'intérêt de nous donne à voir la société Française de la fin du 19e siècle. C'est une société de transition où se mêle aristocrate, industriel ambitieux, financier cynique et jeunes gens plein d'espoir comme George Duroy capable de tout pour parvenir à ses fins. Dans cet incipit on perçoit déjà toute la vitalité d'un individu dont on comprend déjà qu'il va réussir dans cette nouvelle république qui s'élève sur les cendres de la monarchie et du second empire.
«
L'allusion au Boulevard et à la rue Notre Dame de Lorette contribue à donner à ce texte une
atmosphère réaliste.
On voit donc que la ville est primordiale dans ce roman.
Le lecteur est donc
plonger dès les 1eres lignes du roman dans un milieu qui lui est connu et dans lequel le personnage
va évoluer.
b) La soif d'argent
Le défis de ceux qui ne sont pas bien né (bien né = aristocrate).
Même si nous sommes sous un
nouveau régime politique qui se veut plus équitable, qui offre une large place au mérite, une
certaine tradition perdure dans la société : les meilleures place reste offerte à ceux que la naissance a
favorisés.
C'est d'abord par son attitude de « joli garçon » sur les convives du restaurant qu'il quitte.
Ce regard est souligné par la comparaison par des « coups d'épervier » car George Duroy est bien de
cette race de predateur qui voit des proies.
Il a des ambitions qui n'ont pas de limite.
II/ Mise en valeur du personnage
a) Portrait du personnage
« Bel Ami » est un surnom mélioratif, sa beauté est mise en valeur.
Les pensées, la posture, la
démarche, l'apparence et les actes sont mit en valeur.
Le personnage, ici, va chercher à gravir
puisqu'il est considérée comme un petit personnage.
Dès le début du texte, on nous le présente comme un personnage hors du commun qui cherche à
attirer les regards (il plait à tous les types de femmes).
C'est un personnage jeune pourtant déjà dans
une autre étape de sa vie.
Il a une vie d'homme d'action.
Son raisonnement fait de lui un personnage
hors du commun, c'est un personnage qui cherche à se faire plaisir à choisit la distraction à la
nutrition).
b) ..
et les femmes.
George Duroy est prêt à user de ses forces pour parvenir à ce qu'il veut.
Le portrait physique, lui,
arrive en dernier pour laisser une part de mystère et d'intrigue pour le lecteur.
Sa silhouette est
marquée de son passé militaire qui lui a laissé une certaine prestance : " Comme il portait beau, par
nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire
et familier ".
Toute la description sera donc une arme de séduction que l'on retrouvera tout le long
du roman.
A la fierté de son allure militaire correspond une certaine forme de brutalité, de
provocation " brutalement, heurtant, poussant, ne point déranger, défier "
Les termes sont abondants et se résument par la gradation finale : " Il avait l'air de toujours défier
quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière ".
Ce début de roman répond bien aux attentes traditionnelles du lecteur.
On est interessé, curieux de
connaître le destin de cet homme que rien ne semble pouvoir arrêter.
Renouveau qui se manifeste
par un portrait complet du personnage.
Le portrait physique est à la fin ce qui paraît contradictoire
par rapport au titre qui est BEL ami.
Le texte commence par le personnage et ses actions et s'achève
sur ses pensées.
Néanmoins, on comprend que son histoire ne s'arrête pas là.
Il est un nouveau type
d'ambitieux, il est devenu un type même.
Analyse d'image :
Sur cette illustration on voit un couple de marié et des convives.
George Duroy paraît fier avec une
touche d'arrogance.
Contrairement à son épouse qui paraît plus discrète.
L'homme a des vêtements
de qualité (costume à revers etc).
On se trouve ici dans une église avec une assemblée neutre, le.
»
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