Gustave FLAUBERT, Madame Bovary (Mariée depuis peu au médecin Charles Bovary et installée dans une petite ville de province, Emma rêve de Paris. L'intrigue se déroule au XIXe siècle.)

« RÉAGIR— Le sens d'un mot dans le texte n'est pas toujours son emploi le plus fréquent, lisez attentivement.— Pour trouver le contraire d'un mot il peut être nécessaire de penser à ses synonymes.

En tout cas il vous fautindiquer le contraire du mot dans le sens qu'il a dans le texte. RÉPONDRE1.

Figurer signifie ici représenter par un dessin.2.

Dévorer est employé dans un sens figuré pour signifier une lecture avide qui retient totalement l'attention.

Leslions dévorent leur proie.3.

Savoir ici, c'est connaître, être informé de quelque chose.

/ Méconnaître.4.

Assouvissement est formé à partir du verbe assouvir.

C'est la satisfaction d'un besoin ou, ici, d'un désir.Convoitise est formé à partir du verbe convoiter.

C'est le désir, très fort, de possession de quelque chose.5.

Doigter, doigté, doigtier. C — COMPRÉHENSION DU TEXTE1.

Quelles sont les différentes parties du texte ? Donnez un titre à chacune d'elles.

(1,5 point)2.

A partir de cet extrait, que suppose-t-on de la vie et du caractère d'Emma? Vous justifierez vos réponses par desexemples tirés du texte.

(2,5 points)3.

Quels sont les seuls aspects de la vie retenus par la rêverie d'Emma? (1 point)REAGIR— Les textes qui vous sont proposés sont courts.

Les différentes parties correspondent le plus souvent auxdifférents paragraphes.— Pour décrire le caractère d'un personnage appuyez-vous exclusivement sur le texte, pas sur ce qu'éventuellementvous pourriez en savoir par vos lectures personnelles. RÉPONDRE1.

Le texte est composé de trois paragraphes, chacun formant une partie.

Le premier paragraphe peut être intitulé «Naissance d'une fascination », le second « Rêves devant un plan », le troisième « Lectures passionnées ».2.

La vie d'Emma est une vie désoeuvrée ce qui explique qu'elle puisse consacrer un temps important à ses rêveries.Elle ne se contente pas de sa vie de provinciale et s'enivre à l'idée de connaître Paris (le nom « sonnait à ses oreilles», « flamboyait à ses yeux »).

Elle se laisse entièrement guider par son rêve, s'évade du réel (« elle faisait sescourses », « remontait les boulevards »...).

Elle nourrit même son désir d'évasion (« elle s'abonna », « elle dévorait», « elle savait »...).

Elle finit, semble-t-il, par ne plus savoir où et avec qui elle vit (voir la dernière phrase).3.

Emma ne voit de la vie parisienne que ses aspects superficiels.

Elle se plaît à imaginer une vie où les seulséléments sont les promenades, les spectacles, les soirées mondaines, la mode vestimentaire...

Elle semble croire quela vie à Paris n'est qu'une succession de plaisirs futiles. D — COMPOSITION FRANÇAISE Traitez un sujet au choix :1.

Sujet d'imagination : Imaginez qu'Emma assiste enfin soit à la représentation d'une grande première théâtrale, soità une course de chevaux, soit encore à l'ouverture d'un magasin.Vous décrirez la manifestation telle qu'Emma la voit ou l'a vue, en respectant ce que vous avez compris de soncaractère.

Si vous le voulez, vous pourrez vous identifier à elle et écrire alors votre texte à la première personne.2.

Sujet de réflexion : Comme Emma, aimeriez-vous vivre à Paris? Etes-vous attiré(e) par l'animation de la capitaleou, au contraire, rebuté(e) par certains de ses aspects?Vous discuterez la question en l'illustrant d'exemples puisés dans votre expérience ou dans vos connaissances. RÉAGIR1.

Comme on vous l'indique en tête du texte, l'intrigue est située au XIXe siècle.

Il faut prendre garde à ne pascommettre d'anachronismes.

Attention donc au vocabulaire employé !2.

On vous demande de discuter, il faut donc envisager les deux aspects de la question (qu'est-ce qui attire ?qu'est-ce qui rebute ?) et ensuite seulement donner son opinion. RÉDIGER Premier sujetEnfin ! Dans quelques minutes je poserai le pied sur les marches qui mènent au théâtre.

Quand Charles m'a apprisque nous allions passer quelques jours à Paris je me suis sentie prise d'un étourdissement.

Je ne savais pas alors s'ilenvisageait de se distraire ou si quelque affaire importante allait le retenir tous les jours, et tous les soirs, loin desloisirs de la capitale.

Paris ! Je crois à peine que j'y suis ! Ces noms de rues, de boulevards, je les connais, je lesvois à leur place sur ce plan que j'ai si souvent parcouru du doigt.

J'ai d'abord été un peu déçue, j'avais évidemment. »